Selon l’organisation mondiale de la santé, 7 millions de personnes meurent prématurément chaque année de la pollution de l’air intérieur et extérieur. Sur le plan épidémiologique, ce tueur silencieux est à l’origine de 47 % des pathologies respiratoires, 21 % des pneumonies, 19% des bronchopneumopathies chroniques obstructives et 7 % des cancers.
Dans son intervention, le président de l’association, Bah Keita a donné les trois raisons qui ont justifié la conférence. “Nous devons pouvoir informer les populations sur certains enjeux de santé et nous avons estimé que l’enjeu de la santé respiratoire liée à la population atmosphérique surtout en cette période d’harmattan où beaucoup d’enfants mais pas que, souffrent de toux ou d’autres manifestations respiratoires. Nous avons la volonté de pouvoir animer un certain nombre de thématiques au sein de notre association qui porte sur d’autres infections qui touchent globalement la santé des Maliennes et des Maliens et notre volonté à travailler toujours pour le Mali avec les autorités et apporter notre modeste contribution à l’amélioration de la santé des maliennes et des maliens”.
Dans son intervention, le Dr. Yacouba Toloba, professeur titulaire des Universités, pneumo – phtisiologue, allergologue au service de pneumologie, CHU Point-G, a dit que la santé humaine, la santé animale, surtout la santé environnementale sont des facteurs déterminants pour notre bien-être et même pour le développement économique et social de notre pays.
Pour lui, il existe des pistes de solutions que d’autres pays ont expérimentées. Il s’agit de diminuer la pression du trafic. A son avis, les effets de la pollution sur les plantes, sont les baisses de rendement agricole. A en croire, le Dr. Toloba, les gaz à effet de serre que beaucoup considèrent comme étant le facteur du changement climatique, ont aussi un effet direct sur notre santé.
Les recommandations faites à l’issue de la conférence s’articulent autour de trois points : Prendre des décisions fortes pour que le trafic routier qui – constitue 80 % de la pollution atmosphérique – soit réduit; mettre une commission interministérielle pour des décisions fortes; mettre en place un institut sur le contrôle de l’environnement.
L’association malienne des anciens fonctionnaires internationaux des Nations Unies au Mali, (AMAFINU) a organisé cette rencontre le jeudi 21 novembre 2024.
Ibrahima Ndiaye