A l’instar d’autres localités du pays, Bamako, la capitale malienne, s’est réveillée hier sous une forte pluie qui aura duré toute une journée, faisant un lourd bilan de plus de 150 victimes dont 56 morts et plusieurs dizaine de blessés, et des milliers de sans-abris. Selon les services de secours avec qui nous nous sommes entretenus juste avant de mettre ce papier sous presse, ce bilan provisoire pourrait s’alourdir quand on sait que des zones sinistrées restaient inaccessibles aux secours pour des raisons diverses.
Hier mercredi 28 août, Bamako a été endeuillée par une pluie diluvienne qui a causé un énorme dégât matériel et des pertes en vie humaine. Le drame a frappé plusieurs quartiers des Commune I, II et IV du district et de la ville de Kati (située à quelques 15 km de là).
Ce désastre a créé un débordement dans certains hôpitaux et Centres de santé de référence de la capitale où des blessés et des corps étaient admis par vague. Les morts sont survenues soit par noyade soit par effondrement de maisons.
A Lafiabougou Bougoudani, Kodani et Talko, au-delà de l’effondrement des habitations, on déplore des pertes en vies humaines. Selon plusieurs témoignages, le bilan local se chiffre à plusieurs morts, majoritairement des enfants.
Dans les quartiers de Banconi (Zékénékorobougou, Flabougou et Razel), Sikoroni, Bougouba, le bilan est le plus lourd avec plusieurs dizaines de morts, des centaines de maisons effondrées, des matériels et véhicules emportés par les eaux. Ce lourd bilan, n’est que provisoire selon le chargé de Prévention des risques de la direction régionale de la Protection civile, le commandant Bakary Daou.
Pour lui, le bilan du sinistre s’élève à plus de 120 victimes dont des blessés et des portés disparus. Tout porte à croire que ce bilan risque de s’alourdir quand on sait que d’énormes informations centralisées au niveau de la commission de crise créée pour la circonstance à la mairie de la Commune I fait état de nouveaux cas de victimes.
Selon la Protection civile, les 24 morts enregistrées entre 11 heures et 20 heures dont plus que la moitié enregistrée dans la seule Commune I pourraient connaitre une augmentation liée à la tombée de la nuit et aux risques d’électrochoc.
Selon d’autres sources à la Protection civile, le bilan s’est alourdi en seulement une heure d’horloge. De 24 morts à 20 heures il est passé à 56 morts aux alentours de 21 heures. Malgré les efforts déployés par les sauveteurs professionnels et les bénévoles engagés à leurs côtés, la situation était loin d’être sous contrôle.
Dans beaucoup de quartiers de la Commune I, les installations électriques, comme dans d’autres quartiers périphériques de Bamako, sont précaires et peuvent provoquer de court-circuit. Le jour de la fête du Ramadan, un élément de la Protection civile, l’adjudant Abdoulaye Sall est mort court-circuité, dans les abords de l’ambassade d’Algérie à Daoudabougou, en voulant sauver la vie au dernier des trois enfants en passe d’être noyés.
Selon d’autres sources, plusieurs zones sinistrées sont restées hier sans intervention de secouristes faute de moyens adéquats et d’effectifs. Autant dire que la situation reste jusque-là précaire quand on sait que la météo annonce d’autres manifestations pluvieuses et orageuses dans la capitale jusqu’au 3 septembre prochain. Mais d’ici là quel sera le sort des milliers de sans-abris de la capitale suite à l’inondation d’hier qui survient à seulement une semaine de la fin de la transition ?
En tout cas, s’il faut compter sur les salles de classes pour loger ces victimes, c’est que la date initialement prévue pour la rentrée des classes sera difficile à tenir dans toute la ville de Bamako. Déjà, le gouvernement de la Transition crée un malaise en restant muet comme une carpe sur la journée plus endeuillée que celle du 26 Mars 1991. Par solidarité aux victimes, le président Dioncounda Traoré et son gouvernement devaient au moins, dès hier soir, prendre des mesures urgentes en leur faveur.
Durant cette journée de déluges, les Bamakois ont pu apprécier le courage et la détermination des sapeurs-pompiers engagés à sauver des vies humaines malgré le maigre moyen mis à leur disposition pour des opérations d’envergure de ce genre.
Aujourd’hui, le sous équipement des sapeurs-pompiers, qui saute à l’œil, constitue une honte nationale et interpelle les nouvelles autorités. Les deux grands Centres de secours de la capitale, Dravéla et Sotuba, ont montré hier (encore une fois) leurs limites face à un sinistre faute de matériels appropriés. A l’heure actuelle, le Centre de Sotuba dispose d’un engin pompe, mais qui est sur cale depuis quatre mois.
Ces inondations à répétition interpellent les décideurs à plus de rigueur dans le respect du schéma directeur d’urbanisation.
A Bamako comme dans d’autres villes du pays, les collecteurs naturels sont transformés en parcelles à usage d’habitation ou en dépotoir d’ordures. Or, dit-on, il est difficile de dévier l’eau de son passage habituel.
Markatié Daou et Ousmane Daou
Que leurs ames reposent en paix…..amen Et que Dieu protege tous les survivants……. 😥 😥 😥
“Le specialiste de l’Amenagement du Territoire que je suis” 😀 😀 😀
Je te l’ai déjà dit Capi, dis-nous plutôt en QUOI tu n’es pas spécialiste, ce sera beaucoup rapide!
Je n’ai aucune specialite’ dans ….LA BETISE FDR!!!!
Cette specialite’ est reserve’e aux escrocs qui ont detruit notre faso!
Bamako est une vallée. la ville s’étale le long des pentes qui même aux hauteurs du point G au fleuve niger pour la rive gauche et des hauteurs de la zone aéroportuaire au même fleuve pour la rive droite. le sommet des collines est occupé par le grès qui est connu pour sa faible capacité d’infiltration. Les eaux de ruissellement empruntent des cours d’eau naturels pour traverser la ville et se jeter au fleuve. les plus importants de ces cours d’eau sont: le Woyowayanko à l’ouest, le djafaranako au centre, le banconi à l’est et le sokoninko sur la rive droite. Ces cours d’eau son des drains naturels qui empêchaient Bamako, une ville vallée d’être inondée. Depuis un certain nombre d’années on assiste à un lotissement du lit de ces cours cours d’eau. c’est souvent des immeubles qui y sont construits. Ce qu’on oublie c’est que chaque maison construite dans le lit d’un cours d’eau est en réalité un barrage. Ils ont rétrécit le lit des cours d’eau et l’eau en descendant des collines passe par les quartiers en provoque ce qu’on a vu hier. Malheureusement le pire est encore à venir car ils aussi entrain d’occuper le lit du fleuve niger et lui il n’emportera pas quelques maisons et voiture il, pourrait raser une bonne partie de Bamako. Messieurs le dirigeants, Bamako est une vallée parcourue par des cours naturels ne l’oublier jamais y va de sa survie. Vous avez désormais sur la conscience les dizaines de morts d’hier.
Merci.
Très bonne intervention.
Bravo!
Bravo pour ton cour
-Tous les ministres concernés de près ou de loin doivent rendre des comptes à l’État.
-Les maires et les députés doivent rendre des comptes à l’État.
Tout le monde sait comment et pourquoi on en est arrivé là.
Les responsables qui n’ont pas remplis leur mission doivent être purement et simplement remplacés.
Il faut mettre fin à l’incompétence généralisée au Mali en sanctionnant les irresponsables et les incompétents.
C’est la seule solution.
Ni les députés, ni les maires, encore moins les ministres surtout les ministres qui sont en charge de l’administration territoriale et de la sécurité,…., tous ceux qui sont les premiers responsables n’ont pu anticiper cette catastrophe.
Aucun plan d’aménagement, aucun plan d’urgence….n’a été élaboré.
-Avec ces genres de catastrophe révélateurs de l’incompétence, de l’irresponsabilité et du laisser-aller généralisé et institutionnalisé:
Peut-on vraiment parler d’État malien?
Peut-on vraiment parler d’autorité au Mali?
Pauvre Mali!
Le specialiste de l’Amenagement du Territoire que je suis, pose les questions suivantes:
Est-ce que Bamako a un bon plan directeur?
Quel est le systeme en place pour l’evacuation des eaux de pluie?
Je sais que nous avons un systeme de canalisation a’ Bamako, j’aimerais savoir si on fait les curages des reseaux regulierement.
Quel est la place accorde’e au drainage au moment des lotissements?
Si le systeme de drainage “existe”, j’aimerais que les autorite’s du District de Bamako et celles des communes, nous parlent des exutoires.
Je sais que les amies de labamakoise (BAMAKO GALADON’NAW) deversent leur indigo dans le Djoliba quotidiennement. J’aimerais savoir si les exutoires de Bamako deversent dans le Djoliba. Si non, ou’ deversent-ils?
Quel est le montant du budget que le District reserve a’ l’evacuation des eaux?
MES CONDOLEANCES AUX FAMILLES DES VICTIMES!
AVEC 56 MORTS, J’AIMERAIS VOIR DES SOLUTIONS IMMEDIATES ET DES CONSEQUENCES POUR CEUX QUI N’ONT PAS REMPLI LEURS MISSIONS!
Les responsables qui n’ont pas remplis leur mission doivent être purement et simplement remplacés.
Il faut mettre fin à l’incompétence généralisée au Mali en sanctionnant les irresponsables et les incompétents.
C’est la seule solution.
CAPI
Ca se voit que tu n’as pas assez bu aujourd’hui pour poser tant de bonnes questions. Des questions plus pertinentes les unes que les autres. Aujourd’hui on peut que deplorer les morts:paix a leur ames.
En plus de la faineantise des autorites,il parait que beaucoup ont pris la mauvaise habitudes de verser leurs ordures dans caniveaux pendant qu’il pleut pour s’en debarrasser.Cela a aussi contribue a l’obstruction de beaucoup de canaux d’evacuation .
CAPI
Ca se voit que tu n’as pas assez bu aujourd’hui pour poser tant de bonnes questions. Des questions plus pertinentes les unes que les autres. Aujourd’hui on peut que deplorer les morts:paix a leur ames.
En plus de la faineantise des autorites,il parait que beaucoup ont pris la mauvaise habitude de verser leurs ordures dans caniveaux pendant qu’il pleut pour s’en debarrasser.Cela a aussi contribue a l’obstruction de beaucoup de canaux d’evacuation .
C’est la punition de DIEU !
Contre qui et pourquoi?
Blanche Neige, vous aviez une malienne pour epouse. Je pense qu’elle vous a enseigne’ a’ ne pas farcer avec certaines choses!!!
Il n’a rien dans sa vie… seulement lme site maliweb…
c’est un minable toubabou sans vie!!!
J+627: bientôt il va se suicider, la France en est championne du monde!!!
Za ZI RI
Mes condoleances aux familles et proches des disparus et bon retablissement pour les blesses.
Quelle tristesse avec les sous equipements de la protection civile, les constructions anarchiques dans les zones a risque tres elevee et les detournements des fonds. Il est temps que les nouvelles autorites commencent a voir tous ces fleaux mais aussi avec une bonne comprehrnsion de la population. Ex: combien de fois les alentours de l’assemblee et le rail-da ( communement appele) ont ete vides de force mais les memes personnes reviennent s’ installer pour de bon encore et encore. Alors si le train tue la bas ou une voiture par accident rentre dans la folle je n’aurai pas de synpathie pour ces pauvres. Soyons realistes car certaines choses sont faites pour une propre securite. Des endroits doivent etre nettoyes de force que ca plaise ou non ou aussi une bonne visibilite de la capitale et poir une fluidite de la circulaion.
Soyons comprehensible ciyoyens et citoyennes.
Il faut éviter une telle situation catastrophe.
c’est très grave. paix à l’âme des disparus.
Bonjour
Toutes mes condoléances aux proches et familles des victimes!!! Les sous détournes par nos dirigeants doivent plutôt servir a assainir nos cadres de vie afin d’éviter des dégâts comme ça!!! Malheureusement tout le lit du fleuve se trouve aujourd’hui vendu par nos autorités amnistratives et communales juste pour remplir leurs proches et sans aucun
Respect des normes environnementales !!!! Voilà les conséquences s’il n’y a pas de ponts, de caniveaux et avec un lit du fleuve Niger rétréci on n pourra que constater les dégâts dévastateurs de l eau!!! Qui va avoir pitié du peuple malien???
Mes condoléances à toutes les victimes et prompte rétablissement aux blessés. Nous sommes tous coupables à commencer par Djonkounda car le salaire et le grade de générale qu’il a octroyé à SANOGO pouvaient contribuer aux travaux de curages.Pour les maires(no comment) ce n’est même pas la peine d’en parler,les responsabilités sont partagés. Quand un maire te vend de la mer-de(zone à risque: inondable,les abords ou flanc de la colline…..)s’il y a de la mer-de il faut l’assumer.Il ne suffit pas d’acheter un terrain à bamako, ouvrez bien vos yeux avant de vous engagez dans la mer-de. Ces maires de mer-de au lieu d’investir l’argent des terrains vendus dans les communes, non, ils se l’a coule douce. Parcourez la commune IV et demandez quelle a été la fin des maires successifs. Bande d’égoîste, ils oublies qu’ils seront enterré dans cette terre, tout ce paye. 😈 😈 😈 😈
Moi j‘aborde dans le même sens que mon frère sablier le peuple grève. dans l‘indifférence totale fdes autorités , pendant que les candidats engloutissaient des milliards de ce même peuple dans leur campagnes .
le sablier je suis parfaitement d’accord avec toi les canivaux sont bouchés comment pouvont nous eviter de t’elle catastrophe.il faut que nous jeune accertions de mouiller le maillot en cuirant ces canivaux et a l’endroit des autorités communales qu’ils nous fiche la paix car ces incidents sont en parties leur cupidité de voiloir ventre meme le lis du yamé.les autorites administratives(ministres) qui veulent q’on leur donne des indemnites alors que les pauvres cherche a survivre.personne ne peut pas voir hier les habitants des quartiers de banconi,sebenikoro,lafiabougou sans avoir le moindre frisson.mes chers parents nous sommes tous menacé.pendant ce temps les pilleurs de la republique à l’image de AMADOU ABDOULAYE DIALLO ET SON FRERE ET DAF SADOU DIALLO dorment dans leurs chateaux et le gouvernement de transition n’a rien trouvé que de denander des indemnités pour ces voleurs.
Souvent je me pose la question pourquoi les maires sont elus,c’est vraiment triste.Paix a l’ame des disparus et prompt retablisement aux blesses.
Mais de grâce qu’est-ce que vous voulez????? On l’a dit et on le repete, Bamako est sale, tous les caniveaux sont bouchés par les habitants qui y deversent des ordures pendant 9 mois et quand la saison des pluies arrive on se plaint des débordements d’eau…..
Pendant que l’on cherche à augmenter le salaire des ministres, la population crève….
Aucun plan d’aménagement du territoire…..tout est laissé à l’abandon…
Aucun responsable digne de ce nom prêt à se battre pour l’intérêt public..des responsables qui ne pensent qu’à leur poche…
La honte!
On vole l’état pour construire des châteaux à plusieurs milliards de FCFA….aucun investissement pour aménager le territoire…
Aucun sens de responsabilité….
Corruption partout.
Médiocrité partout.
Délinquance financière partout.
Pauvre Mali!
Des dirigeants qui n’ont pas pitié de leur peuple.
Le problème de bko est que personne ne quoi que ce soit chaqu’un fait ce qu’il veule de la terre alors que la terre n’appartien à personne les autorité ne pense qu’à leur poche résultat le voilà
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