Les populations de Bamako garderont des mauvais souvenirs des pluies diluviennes qui sont tombées, hier. Les pluies qui se sont abattues ont surpris par leur intensité et par leur durée; ainsi plusieurs quartiers de la ville de Bamako n’ont pas été épargnés.
Selon le directeur régional de la protection civile, Faguimba Keita, en plus des importants dégâts matériels, des pertes en vies humaines ont été, aussi, déplorées. Le bilan provisoire fait état de 24 morts. 19 morts ont été recensés dans les quatre secteurs du quartier de Banconi (Commune I) ; 5 décès en Commune IV (Talko, Djikoroni para..).
Le bilan n’est que provisoire. Les eaux ont envahi les concessions. Et les dégâts matériels sont énormes et inestimables. Beaucoup de maisons se sont effondrées et des familles étaient contraintes de libérer leur maison dans de nombreux quartiers.
À Lafiabougou Koda, des affaissements à l’intérieur des maisons, une perturbation du schéma d’évacuation des eaux usées et de ruissellement ainsi qu’un problème de canalisation campent le décor. Le pont Woyowayanko, reliant Djikoroni à Sebenikoro, a été carrément engloutit par les eaux. Et à cause des eaux stagnantes, les riverains ont eu beaucoup de difficultés à rallier marchés et autres points de la capitale.
Car, comble de malheur, les moyens de transport en commun se sont raréfiés. Les eaux ont fini de bloquer certaines voies et les personnes s’affairaient à se frayer un chemin à travers ces flots. Les taximan, les motocyclistes et les Sotrama ont préféré se garer plutôt que de risquer les dégâts des eaux. Les rares automobilistes qui ont essayé de braver cette forte pluie, sont, pour la plupart, tombés en panne.
Au niveau de l’hôtel Olympe, un automobiliste est entré en collision avec un motocycliste. Les habitants de la ville aux trois caïmans estiment que cette situation est la résultante directe de la mauvaise urbanisation de la capitale où les canaux de drainage des eaux sont le plus souvent débordés en cas de grandes pluies.
Madiassa Kaba Diakité
Boubacar Sidiki Traoré(Stagiaire)
R.I.P
a quand lesdirigeants prendront conscience qu il faut assenir la ville les marigots debordent les rats pullulent c est une honte
Mes condeleances attristrees aux familles endeuillees.
Cette situation met a terre le desordre dans le developement urbain de notre capitale et son incapacite a gerer les defits d’une ville moderne. Quand les dirrigants et maires mettent a prix chaque millimetre carree dans la ville sans tenir compte des espaces publiques et les evacuations. D’ailleurs n’oublions pas que Bamako est situe au bord du fleuve Niger et toutes les eaux de la capitale doivent drainer ou trouver leurs chemins naturels vers ce fleuve.
La responsabilite est dans le camp des pouvoirs publics et ces responsables doivent avoir un plan d’urbanisation d’une ville moderne et non celui d’un gros village.
Ne paniquez surtout pas ,tout va se resoudre avec :
-Top etoile
-Yelebougou
-Maxi Vaccance
😈 😈 😈
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