Ces dernières semaines, Bamako commence à connaître une pluviométrie très abondante. Des pluies qui tombent abondamment et à des heures où les gens sont encore dehors. Chose qui ne va pas sans risque.
Avec l’Etat de nos routes, le plus souvent caractérisées par l’absence de caniveaux, après la pluie, il faut attendre environ une trentaine de minutes pour que voir les eaux de ruissellement s’écouler au risque de se noyer.
Certains endroits, à l’instar du rondpoint de Sogolon de Kalaban Coura, la route qui traverse la Cité Unicef, le carrefour de la gare routière de Sogoniko, la devanture de l’ORTM, entre autres, sont réputés dangereux. Car à ces niveaux, la quantité d’eau est abondante et dure avant de s’évacuer. Et pour cause, les caniveaux sont trop petits et souvent mal curés. Pourquoi ne pas y creuser des collecteurs et rehausser la chaussée. Ce qui est grave, c’est que cette situation existe depuis belle lurette sans que les hautes autorités y accordent une importance particulière comme si la vie des usagers importe peu.
Aminata Sanogo