Les chefs d’Etat et de gouvernement, réunis à Marrakech, ont rappelé les dangers que représentent les changements climatiques et souligné leur
engagement à mettre en œuvre l’Accord de Paris
La réunion de haut niveau de la 22ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) s’est ouverte hier à Marrakech au Maroc. Modérée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du royaume du Maroc et président de la COP22, Salahedine Mezouar, la cérémonie d’ouverture de l’importante rencontre s’est déroulée en présence de sa majesté Mohamed VI, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, du président français François Hollande, de nombreux autres chefs d’Etat et de gouvernement du monde.
La cérémonie a débuté par la diffusion d’un film intitulé : « Un royaume durable ». Tout juste après, le roi Mohamed VI a, dans son intervention, souligné que l’organisation de la COP22 est la preuve de tout l’intérêt que son pays attache aux questions de l’environnement et du climat. Pour lui, la présente COP constitue un tournant décisif dans le processus de mise en œuvre de l’Accord de Paris obtenu l’année dernière à l’issue de la COP 21.
Le bilan de cette conférence, a-t-il poursuivi, sera décisif pour l’avenir de la nouvelle génération en ajoutant que les priorités chez les pays industrialisés ne sont pas les mêmes pour les Etats en voie de développement et qu’il devient nécessaire d’associer l’éducation aux questions de l’environnement. Avant de rappeler que le royaume est résolument engagé à baisser le taux des émissions de gaz à effet de serre.
L’hôte de la COP22 a jugé que la rencontre sera celle de la vérité et de la clarté. La problématique de cette question délicate doit être abordée avec beaucoup de sérieux, a martelé le souverain chérifien. « La COP22 sera un test pour jauger les engagements que nous avons pris à Paris », a-t-il conclu.
Le secrétaire général de l’ONU a mis l’accent sur la protection de notre planète et celle des plus faibles, en indiquant que les Nations unies aideront les différents pays à mettre en œuvre l’Accord de Paris. Ban Ki-Moon a ensuite soutenu que les réponses multilatérales fonctionnent, rappelant ainsi que les Nations unies représentent la meilleure enceinte possible pour forger des solutions. Ban Ki-Moon qui se vante d’avoir lancé une initiative de résilience climatique, plaide pour amener le taux des émissions au dessous de 2°C durant ce siècle.
Fixant du regard les décideurs réunis, certainement pour les mettre devant leur responsabilité, le patron des Nations unies (qui est à sa dernière COP en tant secrétaire général de l’ONU) a lancé : « Nous n’avons pas le droit de jouer avec le sort des générations futures ».
600.000 enfants. Le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Peters Thomson, abondera dans le même sens en attirant l’attention de l’assistance sur l’urgence à agir face aux impacts des changements climatiques ressentis par tous les pays de la planète. Afin d’appuyer l’action climat dans les pays en voie de développement, il a appelé les nations nanties à fournir 100 milliards de dollars/an jusqu’en 2020.
Quant à Patricia Espinoza, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, elle dira qu’il est impératif de réfléchir sur la façon d’accélérer l’action climat qui aura le mérite de promouvoir la prospérité des personnes notamment les plus vulnérables.
Native de Marrakech, Mariam âgée de 16 ans, est intervenue au nom de la jeunesse. L’adolescente laissera la salle en émoi après avoir révélé les informations données par certaines structures de l’ONU en charge de la question des enfants. Ainsi, a-t-elle déclaré, la pollution de l’air a tué 600.000 enfants de moins de 5 ans en 2015 dans le monde. « Dans la vie, il n’y a pas de solutions, il y a des forces en marche qu’il faut mettre ensemble et ici à Marrakech sont présentes ces forces, donc l’espoir est permis », a-t-elle conclu.
Bouclant la série des interventions, le président français a, d’entrée de jeu, martelé que non seulement l’Accord de Paris – entré en vigueur depuis le 4 novembre dernier et ratifié par plus de 100 pays – est historique mais qu’il est irréversible en droit, dans les faits et dans les consciences. Pour la conclusion de l’Accord, il a salué le leadership du président des Etats-Unis Barack Obama et de Ban Ki Moon.
« L’Accord est la preuve que la communauté internationale peut surmonter ses divergences. Ici à Marrakech, nous sommes les gardiens de la lettre et de l’esprit de l’Accord de Paris », a-t-il rappelé. Faisant allusion à l’actualité, François Hollande a confié qu’il s’entretiendra bientôt avec le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, afin de le persuader à tenir les engagements pris par le président Obama. Et ce, a-t-il indiqué, pour non seulement le bien des populations américaines mais aussi des entreprises du pays de l’Oncle Sam.
A en croire François Hollande, l’inaction serait désastreuse pour le monde, désespérante pour les générations futures et dangereuses pour la paix. « La COP22 doit être celle des solutions, elle doit placer l’Afrique à la tête des priorités », a-t-il estimé.
C’est par une chanson marquant la célébration de la COP22 par un groupe d’artistes marocains que la cérémonie d’ouverture s’est achevée.
M. S.
COP22 de Marrakech : LE TEMPS DE L’ACTION
Après l’Accord de Paris, le rendez-vous de la ville marocaine doit entériner la mise en œuvre des actions concrètes contre les changements
climatiques. Les chefs d’Etat et de gouvernement présents sur place en sont conscients
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, est arrivé lundi à la mi-journée à Marrakech (Maroc) pour prendre part à la 22è Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22). Accompagné par son épouse Kéïta Aminata Maïga, le chef de l’Etat a été accueilli à sa descente par le ministre délégué aux Affaires étrangères du Maroc, Abdel Nasser Bourrita. La délégation présidentielle comprenait aussi 3 membres du gouvernement : Abdoulaye Diop (Affaires étrangères, Coopération internationale et Intégration africaine), Boubou Cissé (Economie et Finances) et Malick Alhousséïni (Energie et Eau).
Etaient également présents au bas de la passerelle le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéïta Aïda N’Bo et l’ambassadeur du Mali au Maroc, Ousmane Amadou Sy. Aussitôt arrivé, le président Keita a confié à la presse ses attentes par rapport à la conférence de Marrakech. « J’arrive par ce beau soleil dans une magnifique ville, Marrakech, qui abrite cette COP22 sur le sort du monde.
C’est avec le sentiment de fouler le sol d’un pays ami », a-t-il déclaré avant de rappeler que l’Accord de Paris avait été un franc succès. Pour lui, la COP22 doit être dans le même prolongement pour garantir de façon durable pour les générations à venir ce que les chefs d’Etat et de gouvernement ont réussi intelligemment à décider ensemble. « Il ne s’agit pas de faire plaisir à quelqu’un.
C’est l’humanité entière qui doit gagner, qui doit se rendre compte qu’enfin il y a des limites à certaines choses pour que notre planète terre reste belle, respirable pour toutes les générations », a précisé le chef de l’Etat.
Le président Ibrahim Boubacar Kéïta soulignera aussi que les grandes décisions prises à Paris, sont entrées en vigueur depuis quelques semaines. « C’est le temps de l’action et je pense que toutes les conditions semblent réunies. Le cadre ne pouvait être meilleur dans ce pays qui a toujours eu souci de l’environnement, pour que nous nous retrouvions, décideurs du monde, pour en connaitre encore et aller de l’avant », a conclu le président de la République avant de prendre ses quartiers à l’hôtel Royal Palm.
Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a pris par hier aux côtés d’autres chefs d’Etat et de gouvernement au segment de haut niveau, au cours duquel les chefs de délégation délivrent leurs messages à la tribune de la conférence en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon.
Avant la tenue du segment de haut niveau, une rencontre en marge de la conférence a réuni, dimanche, les parlementaires de 174 pays dont le Mali. Cette réunion parlementaire était dirigée par le secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP), Martin Chungong et la secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques Patricia Espinoza. La délégation malienne ayant pris part à cette rencontre était conduite par le député Amadou Cissé, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale et vice-président de la commission développement durable de l’IUP.
S’inspirant du plan d’action de l’UIP, adopté à Lusaka en 2015, les parlements nationaux ont désormais la possibilité de suivre leurs gouvernements respectifs sur la mise en œuvre de tout ce qui touche au développement durable et aux changements climatiques.
Selon Amadou Cissé, un plan d’action validé au niveau du bureau de l’Assemblée nationale, est en train d’être porté à la connaissance des organisations comme le PNUD, la FAO et l’OMS. L’exercice vise à obtenir l’accompagnement de ces partenaires pour la mise en œuvre de ce plan d’action, a précisé le député Cissé. Au parlement, a-t-il rappelé, nous avons proposé de faire des conférences au niveau de la société civile, des ONG, des religieux, dans les écoles pour qu’on puisse faire connaître ce plan d’action à l’ensemble des Maliens. « Il s’agit de faire en sorte que tous les Maliens soient conscients de la nécessité de s’engager contre les changements climatiques. Il n’est pas facile d’atteindre les 2° degrés qu’on demande, mais il faut que chacun s’y mette. Si on n’est pas des grands pollueurs, nous sommes quand même des petits pollueurs », a expliqué le 3è vice-président de l’Assemblée nationale.
Les pays africains sont des petits pollueurs mais ils n’en subissent pas moins les conséquences des changements climatiques. Ce phénomène se manifeste dans notre pays par les inondations, la sècheresse, l’appauvrissement des sols par l’érosion, etc.
Toutes choses qui mettent en danger notre agriculture qui est le moteur de l’économie. C’est au regard de cette réalité que les pays africains demandent la mobilisation des ressources financières et des technologies pour leur permettre de développer des pratiques d’adaptation afin de préserver la productivité agricole.
Envoyé spécial
M. SIDIBE
Les actuels dirigeants du monde ont une responsabilité vis-à-vis du futur et des générations à venir en termes de pollution de l’environnement.
Les Philippines quittent aussi la Cour pénale internationale ! ! !
LE MONDE ( PARMI PLUSIEURS) QUI S’ ÉFFONDRE SOUS NOS YEUX DONNE UN SPECTACLE 1000 FOIS PLUS GRANDIOSE QUE L’ ÉCLATEMENT DE L’ URSS ET DU BLOC DE VARSOVIE.
EN FAIT LE BLOC BAO ( BLOC ANTLANTISTE OCCIDENTAL ) FUT MORTELLEMENT BLESSÉ AVEC LA CHUTE DE L’ URSS, MAIS LA PROPAGANDE AMÉRICANISTE EUROPÉENNE A ÉFFECTUÉ SON DEVOIR DE MENSONGE.
L’ AUTRE ARNAQUE, QUE SONT LES SERIES DE ” COP-XY ” SUR LE SOI-DISANT CHANGEMENT CLIMATIQUE, VA SUIVRE LE MEME CHEMIN QUE LEUR CPI.
LE BAO ( BLOC ANTLANTISTE OCCIDENTAL ) NE PEUT PLUS APPRENDRE Á DIRE LA VÉRITÉ, Á ETRE SINCERE . TANT SON MAL EST “CANCÉREUX-GÉNÉRALISÉ” .
ET LE RESTE DU MONDE NE VEUT PLUS COTOYER LE MONDE BAO, PAR LE MANQUE DE CONFIANCE QUI S’ ÉTERNELLISE Á SON ENVERS.
QUE FAIRE? L’ EUROPE OCCIDENTALE, PENDANT 400 ANS A MALTRAITÉ LE MONDE ENTIER….
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