La COP 25 s’ouvre à un moment particulièrement critique sur le plan environnemental pour notre pays. C’est dans ce contexte que le Mali participe à l’instar de 200 pays du monde à la COP 25 à Madrid. En effet, sans être un grand pollueur, notre nation est malheureusement l’une des grandes victimes des pollutions.
Au-delà des catastrophes naturelles de plus en plus récurrentes à chaque hivernage et un contraste caniculaire préjudiciable à notre santé, une grande partie de notre pays qui est en proie à la rareté des ressources (eau, pâturages et terres cultivables) par la faute des changements climatiques et connaît également une crise sécuritaire très profonde.
Pour le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Housseini Amion GUINDO, ce message du Mali doit être entendu et traité urgemment sur le plan international.
La COP 25 délocalisée à Madrid compte tenu de la crise qui secoue le Chili est donc une opportunité pour ce faire. La délégation malienne conduite par le point focal Modibo SACKO tentera de faire entendre la voix du Mali sur ce lien avéré entre environnement et insécurité dans notre pays.
Outre le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, plusieurs autres départements, ONG, organisations de la société civile sont là pour les besoins de la cause du Mali. Même sans stand, notre pays sera à l’honneur avec le Président de l’Assemblée Nationale qui est annoncé.
LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE
Au Sahel en général et au Mali en particulier, le financement de l’agriculture apparaît comme la seule alternative contre les conflits intercommunautaires. Pour bon nombre d’observateurs, un moyen souple de financement des projets d’irrigation, d’achat de semences ou d’intrants de qualité, ou encore l’accès au crédit des petits exploitants peut être une arme de paix efficace.
La sècheresse, de plus en plus sévère, oblige le bétail à s’aventurer sur les terres agricoles et vice versa. Selon le Ministre GUINDO, ce phénomène a considérablement accentué la crise du centre de notre pays. Trouver l’équilibre entre les transhumants, les pêcheurs et les petits agriculteurs contribuera à désamorcer la bombe selon Housseini Amion GUINDO.
Aussi, la gestion des conflits agro-pastoraux entre éleveurs et agriculteurs pour l’accès à des ressources naturelles raréfiées est un réel espoir de ralentir les migrations qui alimentent les grands flux vers l’Europe au prix des vies humaines.
La Cellule de Communication MEADD
Depuis Madrid