Neuf pays bordant le fleuve Niger s’engagent en faveur de l’accès àl’eau

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Des homme sur le bord du fleuve Niger près de Niamey
© AFP

Des experts et autorités issus de neuf pays ( Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Guinée , Mali, Niger, Tchad et Nigeria) bordant le fleuve Niger se sont engagés mardi à Abidjan en faveur de l’accès à l’eau dans la région.

 

 

Ces spécialistes réunis dans la capitale économique ivoirienne dans le cadre d’un conclave de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) ont planché sur des actions concrètes menées et à mener relativement à l’accès à l’eau et à l’assainissement.

 

 

Le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Eaux et forêts Aïdara Gouessé a exhorté les participants aux travaux à contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations de cette zone géographique africaine.

 

 

“Il y a lieu de continuer à promouvoir la coopération multiforme et agissante dans le Bassin du Niger”, a noté M. Gouessé.

Pour celui-ci, cette rencontre vise à encourager la gestion solidaire des ressources fluviales et promouvoir des financements innovants.

Outre l’amélioration des ressources en eau, le conclave devra par ailleurs s’articuler autour du projet de lutte contre l’ensablement.

“Le processus d’ensablement du fleuve Niger est défavorable à la production agricole”, a expliqué un expert, relevant que le phénomène d’ensablement s’est particulièrement accentué au cours des trois dernières décennies.

 

 

Parmi les manifestations biophysiques et socio-économiques de cette dégradation, l’on note entre autres, que le fleuve devient de moins en moins profond, que l’alimentation en eau des populations humaines et animales devient de plus en plus difficile, que la navigation est rendue plus difficile et que de nombreuses espèces de poissons et de la faune limicole se sont raréfiées suite à la dégradation de leurs écosystèmes aquatiques.

 

 

A plusieurs occasions, les chefs d’Etat des pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger ont souhaité mettre en place une vision partagée pour le développement du bassin, et lancé des appels forts en en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement et d’une gestion intégrée des ressources en eau.

 

 

Espace commun, le bassin du Niger assure la survie d’environ 100 millions d’habitants dans les neuf pays riverains.

L’ABN dont le siège est à Ouagadougou (Burkina Faso), est une organisation transnationale qui a remplacé en 1980 la Commission du fleuve Niger.

 

 

Source: Agence de presse Xinhua

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