Après le naufrage de Koubi qui a longtemps marqué les esprits – ce drame survenu le 11 octobre dernier, avait fait 70 morts -, le fleuve Niger vient à nouveau de faire des victimes suite à un chavirement de pirogue au large de Londéna, un hameau du village de Dagawomina situé dans la commune rurale de Kounari dans le cercle de Mopti.
L’accident qui s’est produit lundi dans la matinée, a fait 4 morts et 1 disparu. Les corps sans vie des 4 victimes ont été repêchés. Deux personnes ont survécu à l’accident.
Les victimes, tous du village de Kotaka dans la commune rurale de Konna, se rendaient à Tongorongo, une localité riveraine de la commune rurale de Socoura, pour présenter leurs condoléances suite au décès d’un parent.
L’accident est dû au mauvais temps. Les eaux du fleuve étaient démontées. Les vagues et le vent violent ont fait chavirer l’embarcation qui transportait 7 personnes dont 5 avaient entre 50 et 70 ans. Les deux rescapés sont les plus jeunes qui sont âgés de 12 et 15 ans.
Dès l’annonce de la nouvelle, une délégation régionale conduite par Mamadou Gaoussou Traoré, le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur, et composée du préfet du cercle de Mopti, Yaya Diallo, du directeur régional de la santé, Mama Coumaré, de son homologue du développement social, Aba Sangaré, du médecin chef du CSERF de Mopti et d’une forte équipe de la protection civile, s’est rendue sur les lieux pour apporter le soutien nécessaire et présenter les condoléances du gouvernement aux familles attristées.
D. COULIBALY
AMAP-Mopti
Paix à leur âme.
IBK viendra surement verser des larmes de cinéma comme il sait si bien faire.
Non, personne ne viendra pleurer les pauvres à l’exception de leurs proches.
Un pauvre mort n’est mort que pour ses proches.
Il est sans nom et sans visage. La preuve dans cet article !!!
Il sera éffacer des memoires aussi vite que cet article disparaît.
Notre mémoire est sélective, elle ne s’encombre pas de la mort d’un pauvre.
Tels sont les hommes.
Le problème des chavirements réside souvent dans l’entêtement des piroguiers qui croient aux incantations qu’aux mesures de sécurité. Malheureusement, aucune compagnie d’assurance n’accepte d’assurer les pirogues. Le minimum de mesure préventive c’est d’accrocher des chambres à air gonflées aux pirogues et autres engins naviguant. En cas de chavirement c’est bonjours l’effroyable bilan. Que l’âme des disparus repose en paix.
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