Mise en place d’un observatoire pour le Fleuve Niger : Les acteurs se penchent sur la question

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Cet atelier de trois jours a réuni plusieurs participants de différents pays. l’Ong Wetlands Mali a pris l’initiative  de réunir l’ensemble des acteurs concernés en vue de trouver des perspectives pour le devenir du  Fleuve Niger notamment pour la mise en place d’un observatoire du Niger supérieur et du Delta Intérieur du Niger afin d’améliorer leurs connaissances sur le fonctionnement actuel des Observatoires existant au Mali et dans le bassin du fleuve Niger ; de définir des variables pertinentes pour la Guinée et le Mali au niveau des deux sous-bassins, qui seront complémentaires de l’Observatoire du Bassin du Niger (OBN) et de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). Les participants vont également identifier les structures et institutions potentielles, les partenaires, accéder à certaines données ou bases de données utiles à l’Observatoire du Niger supérieur et du Delta Intérieur du Niger. Lors de son intervention, le coordinateur national de wetlands, Bakary Koné a fait savoir que cet observatoire, considéré comme outil phare, devrait permettre dans un futur proche aux décideurs politiques à tous les niveaux, de prendre des décisions idoines quant à la gestion intégrées des ressources en eau dans le Niger supérieur et du Delta intérieur du Niger. Il dira que cet observatoire doit être un creuset de connaissances pour tous les usagers et usagères des ressources en eau du bassin, notamment pour ceux  de la Guinée et du Mali. Pour conclure, il a remercié les partenaires techniques et financiers qui ont placé leur confiance à Wetlands International Mali pour  le financement et la mise en œuvre du projet. Pour sa part, le représentant de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas, Peter Zoutewelle, premier secrétaire (Eau) a déclaré qu’ils sont bien conscients qu’il y a, de plus en plus, de mouvements sur le Fleuve Niger. Selon lui, ce n’est pas la première fois qu’il y ait des discussions sur l’importance de la nécessité d’améliorer la situation du Fleuve  Niger. Par ailleurs, le secrétaire Général du ministère de l’Energie et de l’Eau, Pr. Lamissa Diabaté a souligné que la mise en place de cet observatoire est une initiative salutaire qui permettra de doter la Guinée et le Mali d’un outil à la décision en matière de gestion durable des écosystèmes à importance socioéconomique et écologique majeure au plan national et international. Pour lui, ce besoin d’aide à la décision est d’autant plus urgent que les effets du changement climatique prennent de plus en plus des ampleurs sans précédent sur les ressources en eau avec une profonde accentuation de la vulnérabilité des hommes et des écosystèmes.

Ousmane Baba Dramé

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