Les habitants de Medine la rage au cœur ne savent plus quoi faire. Le mur de clôture du groupe scolaire Mamadou Diarra N°2 de Medina-coura s’est lamentablement effondré sous le poids des ordures ménagères.
C’était prévisible de longue date, c’est fait. Le site des rendez-vous des poubelles de la commune II situé à proximité du stade omnisport est au cœur du scandale. Le dépôt de transit de Medina-coura vient de prouver sa suprématie sur la bêtise humaine. Personne n’est capable de déterminer le nombre de tonnes de déchets en provenance de tous horizons cumulés par jour. Enfin, le mur de clôture du groupe scolaire Mamadou Diarra N°2 n’a pu tenir devant le poids des ordures ménagers. L’année dernière, au mois de septembre ce fut un scenario identique. Il a fallu l’intervention de la direction de l’école à travers des démarches administratives auprès de l’ozone pour que l’établissement scolaire bénéficie de la réparation des dégâts. Malheureusement, le même phénomène vient à nouveau de se produire avec des dégâts plus conséquents. Les habitants n’en peuvent plus… La colère grimpe vertigineusement dans le quartier.
Les enfants impuissants devant la scène regarde leur école s’enfoncer peu à peu dans les déchets. Encore une fois la responsabilité des adultes est en jeu. Désormais ce scandale est au cœur des débats d’un « grin » à l’autre. Les jeunes se posent une cascade de questions sans réponse. Quel rôle doivent jouer le chef de quartier, le Maire, les députés Karim Keïta et Hadi Niangado de la comune II en regardant les citoyens embourbés dans les ordures ? Quels rôles doivent jouer les plus hauts responsables de l’Etat face aux problèmes sanitaires qui émergeront droit des poubelles ?
Depuis de nombreuses années la population de Medina-coura vit dans une situation inconfortable voire angoissante émanant des ordures. Elle ne cesse de remuer ciel et terre en attirant l’attention des plus hautes autorités en manifestant sa colère et son désarroi. Mais hélas, tout le monde est resté insensible et sourd à leur cri de détresse. La raison est simple, un dépôt d’ordures de transit imposé par on ne sait qui ni comment et surtout pourquoi au cœur de leur quartier leur coupe le sommeil. Plusieurs raisons motivent la colère des habitants du quartier. D’abord, l’emplacement n’est pas le lieu indiqué car il se situe entre l’école fondamentale du quartier et le centre de formation professionnelle CFP. De jour comme de nuit, élèves et étudiants sont indisposés par le bruit du trafic incessant des navettes des camions de l’ozone et des charrettes. Cette situation inédite handicap le bon déroulement des études. Toutes les canalisations situées à proximité du dépotoir sont débordées. L’eau souillée nauséabonde circule dans les rues. L’odeur qui se dégage des ordures empeste les habitants du quartier au souffle du vent. Il faut vivre dans le quartier pour se rendre compte de la triste réalité. L’unique solution qui vaille de nos jours il va falloir coute que coute que la décharge change de lieu de stockage au plus vite.
Bientôt nous serons en octobre c’est la rentrée des classes, l’école va ouvrir ses portes. Les autorités feraient mieux de prendre leur responsabilité pour éviter un embrasement dans le quartier. Il est hors de question que les ordures envahissent la cours de l’école fondamentale. Il ne manque que les écoliers prennent les cours dans des conditions indécentes. Affaire à suivre….
Dougoufana Kéita