Le bilan du naufrage d’une pinasse, qui a chaviré le samedi 12 octobre sur le fleuve Niger dans la région de Mopti, s’est encore alourdi. Ce sont 72 personnes qui ont trouvé la mort dans cet accident, probablement provoqué par un problème de surcharge. Les ministres de la Sécurité, de l’Equipement et du Travail ont présenté une série de nouvelles mesures de sécurité pour prévenir de tels drames.
La pirogue qui a chaviré le samedi 12 octobre sur le fleuve Niger, dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, a été renflouée. Le bilan de l’accident s’est alourdi. Alors que l’on évoquait jusque-là 39 morts, ce sont 72 personnes qui ont péri dans le naufrage.
Aux côtés du ministre malien de la Sécurité, les titulaires portefeuilles de l’Equipement et du Travail ont apporté d’autres précisions sur les circonstances de l’accident et le dispositif de secours qui a été mis en œuvre. Les militaires français de l’opération Serval ont ainsi mis à la disposition des accidentés une équipe médicale. Le gouvernement malien a apporté de son côté une aide d’urgence aux onze blessés et aux 210 rescapés.
Le chargement des pinasses sous sourveillance
Les ministres ont également annoncé des mesures, prises pour qu’un pareil drame ne se reproduise plus. Dorénavant, les poids des personnes et des marchandises sur les pinasses seront étroitement surveillés. Ensuite, toutes les pirogues doivent être munies de gilets de sauvetage et des extincteurs devront être présents à bord.
Entre les localités de Mopti, situé au centre, et celle de Tombouctou, située au nord-ouest, le transport de personnes et de marchandises est assuré à 70% par pirogues sur le fleuve Niger. Une bonne partie des trajets se faisant la nuit, il sera désormais exigé à chaque piroguier d’avoir un dispositif d’éclairage.
Par RFI