Le Mali répond favorablement à la demande de la CEDEAO : Un terrain de 30 hectares pour la réalisation d’un dépôt humanitaire !

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Le ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadoun Konaté a présidé mercredi, dans l’après-midi une réunion entre  son département et une délégation de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) conduite par Mr Cheaka Aboudou. Au centre des échanges : la réalisation d’un dépôt humanitaire. Déjà pour ce faire, le gouvernement malien a mis à la disposition un terrain de 3O  hectares dans la zone aéroportuaire de Bamako Senou.

Faut-il le signaler, lors de la 28ème session ordinaire de la conférence des chefs de l’Etat et du gouvernement en 2005, la CEDEAO a décidé de prendre en charge le défi humanitaire que peuvent susciter des catastrophes. C’est dans ce cadre qu’il a été recommandé d’ériger un dépôt humanitaire sous-régional.

Selon le ministre Hamadoun Konaté, le Mali, à travers son département,  a mis à la disposition de l’organisation sous-régionale ouest africaine un terrain de 3O hectares dans la zone aéroportuaire de Bamako-Senou, afin d’abriter les locaux de ce dépôt humanitaire. Il s’agit d’une grande infrastructure sous régionale à laquelle, dira le ministre Konaté, les plus hautes autorités de notre pays accordent une très grande importance.

« Sur le plan de l’action humanitaire, une volonté manifeste de la CEDEAO est de vouloir aller vers la professionnalisation pour que soit intégré désormais dans les actions de développement social et d’action humanitaire globalement une démarche d’anticipation et de programmation permettant à l’organisation d’être présente sur tous les sites ou une catastrophes humanitaire se déclencherait », a-t-il ajouté.

Pour lui, ce dépôt humanitaire dans notre pays serait aussi un témoignage pour la République du Mali, en raison de sa place dans cette solidarité régionale, dont elle abritera le dispositif important, ce dépôt humanitaire.

A noter que c’est le Mali qui assurera la mise en œuvre, l’opérationnalisation et la gestion de ce dépôt au profit de tous les pays membres de la CEDEAO.

Le représentant de la CEDEAO dans notre pays dira que l’initiative du G5 Sahel qui va être une opération militaire  aura forcement besoin de cet appui. S’y ajoute la présence de la Minusma et des autres forces d’intervention.

« Ce dépôt humanitaire de la CEDEAO pourra être un dépôt humanitaire qui à un caractère international » a conclu Mr Cheaka Aboudou

Par Fatoumata COULIBALY

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2 COMMENTAIRES

  1. Leur Thierry Mariani recement passé chez les RN ces mythoccidentaux déplorent l’islamisation, mais c’est son parti de Sarkozy qui a largement collaboré avec le Qatar, fait cadeau de leur PSG, Tanneur, et autres Vente-Privee, construit 2200 mosquées pendant son mandat, fait des écoles musulmanes et des instituts formations pour imam!
    Vraiment ces hypocrites n’ont vraiment pas honte de manipuler comme ça!

  2. Le Mali est l’un des pionniers de l’intégration et de l’unité africaine de part notre constitution . Cet africanisme , il le porte dans son coeur , dans son âme . Afficher sa disponibilité à tout temps et en tout lieu pour que cette Afrique soit , est une bonne chose . Mais avoir sa souveraineté , l’exercer
    librement et pleinement est encore plus meilleure .
    Le choix du lieu de dépôt est une mauvaise option . L’aéroport est un pont stratégique virtuel qui nous relie au reste du monde . De telle infrastructure ne doivent pas être réalisées sur son espace .
    Le statut international qu’on veut coller au Centre humanitaire peut être notre gêne si on s’en tient au contexte du moment . Dans les regroupements humains , les infiltrations sont faciles et même difficilement contrôlables . Faisons de sorte que notre réceptivité ne soit pas notre captivité . Que dieu nous en garde . L’ennemi ne se lasse pas , il peut revenir par des voies détournées .
    La zone aéroportuaire ne doit être réservée qu’aux nationaux . Le monde est malade . On sait plus qui est qui . Même si tout se sait aujourd’hui , il y a pourtant des choses qui nous échappent .

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