Au Mali, les dons continuent d’affluer pour les sinistrés des inondations de la semaine dernière. Les pluies ont fait 34 morts ,essentiellement dans trois quartiers de la capitale, Banconi, Lafiabougou et Taliko. La plupart des sinistrés qui ont tout perdu sont relogés dans des écoles pour l’instant. Mais d’ici trois semaines, ce sera la rentrée scolaire et ils devront être hébergés ailleurs, d’où leur inquiétude. Reportage à l’école Aminata-Diop de la commune IV de Bamako.
Difficile de croire qu’on est ici dans une cour d’école. Des femmes lavent le linge et font la cuisine pendant que des hommes discutent devant des enfants qui jouent au ballon ou prennent leur bain dans des bassines d’eau. Quatre-vingt-quinze familles s’entassent ici dans les salles de classe après avoir tout perdu.
Diarrasouba Arridiata a 34 ans. Quand l’eau est montée chez elle, elle a pu se sauver par le toit de sa maison mais la pluie a tout emporté. « Je voulais rentrer chez nous mais toutes les affaires sont parties, déplore-t-elle, l’argent, les assiettes, le pain. »
« On ne nous dit rien »
Le plus difficile pour cette jeune maman, c’est de ne pas savoir où elle sera relogée : « On est fatigué ici. On ne sait pas où on va partir. On n’est pas au courant. On ne nous dit rien. »
Dabré Diarra est un des doyens des sinistrés de cette école. Barbe blanche et cheveux en bataille, il raconte qu’il est ici avec trente personnes de sa famille. Lui aussi est inquiet : « Notre premier souci c’est de savoir ce qu’on va manger chaque jour, ensuite c’est de savoir où on va être relogés quand on va quitter l’école. »
Si tout se passe comme prévu, ces réfugiés devraient être relogés sous des tentes. Mais ce n’est pas une solution disent la plupart d’entre eux. Souri Diakité, vêtu d’un blouson malgré le soleil tapant, interpelle le nouveau président : « Il y a des gens qui sont en location depuis plus de trente ans. Ils sont locataires, donc, si l’Etat pouvait les aider à avoir une maison pour eux, ce serait bien. »
Reste à trouver des terrains constructibles pour reloger ces sinistrés. Or, il n’y en a plus dans les quartiers où ils habitaient jusqu’à la semaine dernière.
Par RFI
Mon cher Mr je vous comprend d’un cote Et de lotre pas
Comme tu di Le Mali est vaste Mais Pauvre aussi
C’est gens aussi coupable que Les Maire Mais l’etat aussi est responsable
Tout c’est gens on droit a un terrain c la loi qui Le dit Mais soit genereux c’est des sininstrer dans le besoin meme Si Ils Sont coupable
Soit genereux Et arrete d’être Si severe
Ils Sont en deuil Et affamer
Le social oui, mais écrouler le mali, non. Cette catastrophe pouvait être bien évitée. Les sinistrés qui sont dans les classes doivent être tous fortement interpelés au même titre que les maitres. En payant ces lots dans le lit du marigot, ne savaient ils pas qu’en construisant ces maisons de fortune, ils seront appelés un jour sinistrés ? Ils doivent comprendre que s’installer dans la grande ville a ses exigences. Au lieu de souffrir de la situation actuelle, en se rendant dans ces écoles, on se rend compte que ces gens se plaisent dans cette situation . Je suis un malien et pauvre aussi, mais je préfère retourner au village que vivre dans ces maisons situées dans le basfond du marigot. Alors les maires criminels qui ont morcelés ces lots doivent se retrouver en prison et aussi les soit disant sinistrés doivent être chassés des classes pour que la rentrée scolaire se prépare. Le Mali est vaste et très vaste partout où tu vas tu gagneras ta pitance. Tous disent Bko et Bko.
Comments are closed.