Mali : 72 morts dans l’accident de pirogue dans la région de Mopti

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accident_pirogueBAMAKO – Soixante-douze personnes sont mortes dans l’accident de pirogue sur le Niger survenu il y a une semaine dans la région de Mopti (centre du Mali), selon un bilan définitif communiqué vendredi par les autorités maliennes.

 

L’épave de la pinasse (grande pirogue) accidentée a été renflouée vendredi, ce qui a permis la découverte de nouveaux corps, a affirmé au cours d’une conférence de presse le ministre malien de la Sécurité, le général Sada Samaké.

 

Les équipes de secours ont pu la ramener à la surface. Nous avons découvert de nouveaux corps. Au total, il y a désormais 72 morts, 11 blessés légers et 210 rescapés, a déclaré le général Samaké.

 

Le dernier bilan connu faisait état d’au moins 39 morts.

 

Le général Samaké était entouré des ministres de l’Equipement et des Transports, le général Abdoulaye Koumaré, ainsi que de celui du Travail, des Affaires sociales et humanitaires, Hamadoun Konaté.

 

Ils ont remercié les militaires français engagés au Mali dans l’opération Serval pour avoir mis à la disposition des Maliens une équipe médicale après l’accident, survenu dans la nuit du 11 au 12 octobre au large du village de Koubi, à plus de 70 km au nord de Mopti, chef-lieu de région

 

Nous avons apporté une aide humanitaire d’urgence aux rescapés, a pour sa part indiqué le ministre Hamadoun Konaté.

Son collègue Abdoulaye Koumaré a fait état de mesures prises pour éviter d’autres tragédies du même genre.

 

Désormais, les pinasses doivent être munies de gilets de sauvetage, d’extincteurs à bord, ainsi qu’un dispositif d’éclairage dans la nuit, a précisé le ministre malien de l’Equipement.

 
Entre Mopti (centre) et Tombouctou (nord-est), autre chef-lieu de région, distantes de plus de 720 km, le transport des personnes et des marchandises est assuré à 70% par les pinasses, d’après les autorités maliennes.

 

Les pinasses sont l’un des moyens de transport utilisés par une grande partie des populations du centre et du nord du Mali pour rallier les localités riveraines du Niger et de ses affluents.

 

Souvent équipées d’un moteur, elles convoient parfois plusieurs centaines de passagers et des dizaines de tonnes de marchandises dans ce pays enclavé s’étendant sur 1.240.000 km2.

 

Le fleuve Niger traverse le Mali sur 1.750 km et relie les zones humides du Sud aux régions en majorité désertiques du Nord.

(©AFP / 18 octobre 2013 22h56)

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3 COMMENTAIRES

  1. Cette tragedie n’est elle pas plus attroce que celle d’aguelhok?
    Quelle soufrance pour les 72 victimes aux instants ultimes de leurs existances?
    Les convoyeurs de cette pinasse n’ont rien a envie au chef de guerre d’aqmi. Il doivent etre bani a jamais du transport au mali. Je reste convaincu qu’il y avait dans cette embarcation de fortune,de plusieurs dizaines d’annee, plus de passager que dans un boeing dreamliner ou un airbus a380.
    Et comme de coutume le gouvernement a pris des mesures sans incidences.
    A quoi sert imposer des gilets gilets de sauvetage si le nombre passager a admettre par categorie de pinasse n’est defini?
    Le directeur regional des transports, ou le prefet, ou le gouverneur, devrait etre releve pour cette tragedie!

    • De Grace Monsieur le Ministre dans vos mesures pensez aussi a la limitation de poides (personnes et bagage) dans ces pinasses.

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