Dans le but d’informer la population malienne sur les dégâts causés par les inondations, le directeur général adjoint de la protection civile, le Colonel Tiécoura Samaké, a animé un point de presse le lundi 7 septembre. C’était dans la salle de conférence de la Direction générale de la protection civile.
-Maliweb.net- Quarante-neuf cas d’inondations à travers le Mali. C’est le nombre recensé cette année par la direction générale de la protection civile. Ces inondations, selon le directeur général adjoint de la protection civile, Tiécoura Samaké, ont affecté 27 565 ménages contre 3944 en 2019. Elles ont touché 46 952 personnes contre 41 008 l’an dernier. Neuf personnes ont perdu la vie contre 24 en 2019.
Selon le Colonel Samaké, ces décès survenus à Bamako (3), Niono (2), Gao (3) et Falou (1) sont dues à des effondrements de maison. Il a annoncé que les régions de Ségou, Koulikoro, et Ménaka sont les plus touchées. Cette dernière avec 4 localités touchées, 2815 ménages et 16890 reste la plus vulnérable. Cela est dû à l’architecture des maisons, a expliqué l’officier supérieur de la protection civile.
Pour prévenir l’impact néfaste de ces inondations sur la population, la direction générale de la protection civile, selon son directeur général adjoint, a mis en œuvre certaines activités clés. Il s’agit entre autres du renforcement des capacités d’intervention des équipes de la protection civile, la mise à niveau des plans d’aide aux sinistrés, l’activation des task-forces de la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes, la sensibilisation sur les dangers d’utilisation des servitudes, la sensibilisation au renforcement des soubassements des maisons en banco ou en terre, …etc.
Pour terminer, le directeur général adjoint de la protection civile a invité la population riveraine et celle installée dans la zone humide à plus de vigilance. Car, poursuit-il, la direction nationale de l’hydraulique et Mali météo prévoient toujours des pluies dans les jours à venir et une montée des eaux du fleuve Niger et de ses affluents.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
