Le collectif des exploitants de bois composé majoritairement de menuisiers n’en démord pas et mène sans relâche le combat contre la coupe abusive du bois. A l’issue d’une conférence de presse, ce collectif qui a été rejoint par la société civile a dénoncé le laxisme des autorités face au phénomène de plus en plus grandissant de la déforestation.
ette situation est due en partie à la coupe abusive de bois par diverses compagnies maliennes. Celles-ci en partenariat avec certaines sociétés asiatiques exportent d’importantes quantités de bois au grand dam des environnementalistes maliens et des exploitants agricoles.
Alors qu’un décret du 16 octobre 2000 a formellement ” interdit sur toute l’étendue du territoire national l’exportation du bois d’œuvre, du bois de service, du bois de chauffe, des bambous, des raphias à l’état brut et du charbon de bois “. Ce décret ne semble pas dissuader certaines grandes compagnies dont la coupure abusive du bois a souvent lieu dans des forêts classées avec la complicité, dit-on, d’agents véreux. Mais aussi des populations résidentes qui participent à cette pratique sans s’en rendre compte. Entre la somme de 200 000 et 300 000 FCFA sont parfois accordés à des habitants des forêts convoitées par les multinationales.
L’évaluation de l’huissier Ibrahim Berthé en date du 5 juin 2014 fait ressortir que sur les 573 conteneurs de stock physique enregistrés, 436 sont destinés à l’exportation. L’huissier précise que quelque 711 conteneurs ont aussi été comptabilisés auprès de la douane et qui sont destinés à l’exportation.
Dans un autre rapport de l’huissier Berthé, on signale que 13 certificats d’origine ont été délivrés le 24 avril 2014 à six sociétés de la place pour l’exportation du bois. Il s’agit entre autres, de Général industrie de bois sarl, Donita transport sarl import-export, Oumar Magassouba Import-export, International global Battak Mali, International global business sarl, Mamadou import-export.
Par ailleurs, d’autres sociétés ont investi le secteur notamment la société d’exploitation forestière de scierie du Mali,GIB Aboubacrine, etc. Il ressort des explications que très récemment 405 conteneurs de bois ont été exportés dont 50 conteneurs de bois de Kaya et 355 autres de bois de vène. Il est à constater que le bois continue encore à rentrer dans la ville de Bamako aussi bien sous escorte douanière que par la porosité du système de contrôle forestier.
“ L’exportation du bois nous inquiète. Nous ne comprenons pas le laxisme des autorités compétentes. L’autre problème auquel nous faisons face c’est que les bois coupés ne sont pas remplacés. C’est un vide qui est ainsi laissé ” a déclaré Boigniny Coulibaly, un des exploitants forestiers. Même son de cloche chez le représentant de la chambre des métiers de la commune I qui dit s’inquiéter de la déforestation à grande échelle des forêts classées.
ABDOULAYE DIARRA
- TYENOU
Arrêtez les surfacturations le reste s’en suivra bien.Tant que les chefs sont bons les autres seront bons.On ne peut nullement exigé du bien aux autres et restez soi-même dans le mal.C’est par la justice qu’Allah maintien les cieux et la terre salam.
C,est une vraie réalité la destruction de la foret Malien Si l,Etat ne prend pas ses responsabilités en charge,la population a droit de réagir maintenant face aux pillages de nos forets .Comment peut t,on sauver les forets lutter contre la corruption la criminalité avec nos dirigeants vauriens qui n,ont aucun plan de travail .
mais que font les services publics et la gendarmerie pour arreter ces coupeurs de bois ???? à ce rythme le Mali sera un désert dans moins de 20 ans ,et là qu’allez vous devenir ?? vous compter demander la nationalité touarègue pour vivre comme eux sous la tente ??
À quand la fin de la régression et de l’autodestruction au Mali ?
C’est simplement triste.
Qu’attendent les autorités pour mettre un terme à ce sabotage du Mali ?
Sont-elles complices ?
Sommes-nous conscients que la destruction de la couverture végétale est aussi, si non plus, grave que les détournements de ressources financières ?
Il est plus que temps que l’Assemblée Nationale et les autres institutions compétentes agissent et sauvent le Mali en mettant un terme à ce massacre.
A quand la fin de la médiocrité de certains de nos journalistes et à la publications indigne de l’information?
C’est simplement triste et dangereux
Qu’attendent les autorités et directeur de publications pour mettre un terme à ce sabotage mesquin indigne?
Sont elles complices de ce marchandage de l’information ou du moins de ces désinformations diffamatoires
Sommes nous conscients que la destruction de l’information par des calomnies de ces catégories de personnes qui se disent journalistes mais en faite ne sont intéressés que par les petits sous au lieu de faire des vrais enquêtes?
Il est temps que les Autorités et Rédactions agissent et sauve se métier noble de journaliste en accentuant l’exigence sur la qualité des articles.
Pardon avant de publier faites des enquêtes!!!!….
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