Des toilettes impraticables avec des odeurs nauséabondes, des lieux en état de délabrement avancé, telle est la situation déconcertante que présentent ces lieux de loisirs fréquentés par le grand public. Ceci se passe sous l’œil indifférents des différents directeurs en charge de ces lieux publics et des différents ministères de la jeunesse, des sports et de la culture. L’insalubrité dans les lieux publics de l’Etat, parlons-en !
Le ministre de la jeunesse et son homologue de la culture ont-ils pris la juste mesure qui découle de l’état de ces lieux publics, ces joyaux de l’Etat qu’ils ont en charge? Assurément non. Avant de rendre dans ces lieux, gare à celui qui ne prendrait pas ses dispositions en quittant chez soi. Car il faut être au bout de ses moyens pour accepter de franchir les portes des toilettes de ces lieux, qui ne présentent aucune mesure d’hygiène.
Ces lieux qui sont le palais de la culture, la maison et le carrefour des jeunes, le stade omnisports, où se passent toutes les activités culturelles et les grandes rencontres, présentent de jour en jour des motifs de dégoût, au lieu d’apporter du plaisir à leurs usagers, aux habitués de ces lieux de loisirs. Le carrefour des jeunes, malgré la rénovation apportée, retombe dans la situation ancienne et redevient un vrai nid de bandits.
Au carrefour des jeunes, les wc sont mal entretenus. La directrice, Djénébou Sanogo, se dit impuissante face à la situation. Le carrefour des jeunes reçoit peu du ministère pour son entretien, qui pourtant y organise des acticités culturelles, des conférences et des séminaires. Ceci est valable pour le Palais de la culture, le stade Omnisport, la Maison des jeunes.
Selon certaines sources proches de ces différents ministères, les dirigeants c’est-à dire les autorités en charge font main basse sur l’argent qui est généré par ces lieux. Aujourd’hui, faut-il le dire, le lieu qui tient encore est le Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Là les WC sont bien entretenus, et les travailleurs y veillent avec beaucoup de vigilance. Ces WC sont même encensés pour donner du plaisir au client. Il s’agit là d’une volonté affichée par la direction et pour le respect à l’endroit du citoyen.
Pourtant ces lieux que dirigent le ministère de la jeunesse et son homologue de la culture génèrent de l’argent et offrent une opportunité pour la création d’emplois pour des jeunes, des GIE. Dans d’autres pays, des jeunes sont recrutés pour ne s’occuper que de l’entretien des toilettes. Pourtant des parking sont là dans tous ces lieux et sont gérés en complicités avec les différents directeurs. Pourquoi un tel laisser-aller qui n’offrent plus un cadre de vie meilleure ?
Selon des témoins que nous avons rencontrés au carrefour des jeunes, et qui ont parlé dans l’anonymat, des étrangers qui y viennent préfèrent se soulager (uriner) sous les fleurs, que de rentrer dans les WC qui sont dégoûtants. Au Palais de la culture comme au stade Omnisport, partout la situation est pareille. Les différents ministres de ces départements sont interpelés, afin que des moyens puissent être dégagés afin de s’atteler aux entretiens de ces lieux. La bonne gestion pour l’amélioration du cadre de vie dans ces lieux publics, est à ce prix.
Fakara Fainké
