Lutte contre le réchauffement climatique : Il faut mettre à contribution les femmes

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Dans la gestion de la crise climatique, les femmes restent marginalisées. Alors qu’elles souffrent énormément des effets de ce phénomène. Les impliquer serait un atout pour nos gouvernements dans ce combat.

« Les femmes ont le droit de vivre dans un environnement sain et viable. » C’est ce que dit l’article 18 du ‘’Protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des femmes’’ de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).

La prise en compte du genre dans la problématique du réchauffement climatique est assez essentielle pour la bonne gestion de cette catastrophe planétaire. En effet, celles qui subissent de plein fouet les effrois de ce fléau est la gent féminine. C’est elle qui brave toutes les souffrances à la recherche de l’eau, avec le tarissement des puits.

Ce problème lié à l’accès à l’eau potable est partagé par maints pays à ce XXIème siècle, notamment le Mali, où les femmes sont obligées de se réveiller à 3 h ou 4 h du matin à la recherche de cette substance.

Plusieurs études montrent cette nécessité de prise en compte du genre dans la problématique du réchauffement climatique. A y voir de plus près, on se rend compte que dans la plupart des sociétés, la femme est éduquée aux pises en soin, soit de son mari, de ses enfants ou simplement de la famille. C’est ce qui explique leur tendance à l’intégration de cette pratique en elle. On les voit prendre soin de la nature, notamment en gérant convenablement de l’eau, de l’électricité, du reste des aliments, etc.

Selon des études menées dans ce sens par des chercheurs américains, ces comportements font de la femme un être plus écologique que l’homme.

Mais faut-il aller jusqu’à exclure la part des hommes dans cette lutte ? Non, la protection de l’environnement, c’est à chacun selon son besoin et sa force.

En se référant à l’activisme des deux sexes, nous verrons que les femmes sont rarement au-devant de la scène politique, ce qui est également une question d’éducation. C’est la raison pour laquelle, elles ne sont pas assez actives pour la cause de l’environnement.

Dans un article publié par la RTBF en août 2019, il est fait état des stéréotypes de genre dans la protection de l’environnement. Certains comportements sont considérés comme féminin comme d’autres sont vus comme masculin. Or, dans des sociétés comme le Mali d’aujourd’hui ainsi que bien d’autres sociétés fortement musulmanes, l’adoption de comportements féminins, même pour la cause de l’environnement, risque de mal se terminer pour l’individu.

Selon l’UEMOA, les gouvernements doivent mettre en place des politiques afin d’assurer une plus grande participation des femmes « à la planification, à la gestion et à la préservation de l’environnement ainsi qu’à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles à tous les niveaux ». Pour une meilleure implication des femmes dans cette lutte, cette organisation formule plusieurs recommandations aux gouvernements sous son autorité.

 Toutefois, selon l’UNESCO, « Le réchauffement climatique ne peut être considéré comme une simple affaire de degrés Celsius ». C’est aussi une affaire de genre, de politique, de science aussi bien que de droit. La prise en compte de tous ces paramètres dans la lutte contre cette catastrophe climatique peut aider à diminuer les effets néfastes de ce fléau sur nos pays.

FousseniTogola

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