Une table ronde d’information et mobilisation a réuni 60 communicateurs traditionnels et conventionnels le jeudi 26 juin 2014 dans la grande salle de conférence de la maison de la presse de Bamako. Elle s’est tenue sous l’initiative de l’Agence Kèlèmonzon Communication Prestations (AKP) en partenariat avec l’Agence d’Environnement de Développement Durable (AEDD) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Au présidium, on notait la présence de Mme. Makalou Awa Mare conseillère technique au du ministère de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau (représentant le ministre) ; Mamadou Gakou Directeur de AEDD ; Modibo Sacko, directeur adjoint du département de l’assainissement et du contrôle des pollutions et des nuisances et enfin du grand orateur et journaliste Ben Chérif Diabaté, également directeur de l’AKP.
Le changement climatique désigne l’ensemble des variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné. Certaines formes de pollution de l’air menacent de tuer la mère nature, à travers ce phénomène qui porte le nom de réchauffement climatique.
L’accentuation des événements climatiques extrêmes, à savoir sécheresses, inondations, déstabilisation des forêts, désertification, menaces sur les ressources d’eau douce et les difficultés agricoles sont, entre autres, quelques signes irréfutables dus au changement climatique qui sévit dans le monde.
Au cours de la conférence, Boubacar SIDIK, directeur adjoint de l’AEDD ainsi que d’autres agents de l’AEDD ont expliqué le changement climatique ainsi que les causes et les effets liés à ce changement. Selon leurs explications, les causes du changement climatique sont dues à l’industrialisation de la planète par les grandes puissances encore appelés (pays développés) et à l’utilisation massive d’énergies fossiles . Car, c’est ce qui sera à la base de l’émission des gaz à effet de serre tels que : le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde, etc.
Cela ne signifie pas que les pays en développements sont blancs comme neige, mai juste que la majorité de ces gaz nuisibles est émise dans ces pays développés à travers les grandes usines qui y sont implantées. Tout porte à croire que ce sont nos mauvais comportements qui portent ainsi atteinte à notre environnement.
En ces heures critiques liées au changement climatique à travers le monde, le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a pris des mesures pour l’atténuation ou l’amoindrissement de la production des gaz à effets de serre et l’adaptation des personnes, des animaux et des plantes au changement climatique. Pour respecter ces mesures, des accords et protocoles furent signés, dont entre autres la déclaration commune des Académies des Sciences des pays du G8 de juin 2008, qui demande à toutes les nations de collaborer, pour apporter une réponse globale au changement climatique, ainsi que le protocole de Kyoto.
Pour le respect de ces protocoles, notre pays a instauré des politiques assorties à des plans d’actions, tels que la politique nationale de protection de l’environnement, le cadre stratégiques d’investissement, etc.
Le grand animateur Ibrahima Djonkoloni Coulibaly qui fut également le modérateur de la cérémonie, a incité les 60 communicateurs à fournir plus d’effort quant à la sensibilisation de la population sur les méfaits du changement climatique et quant aux comportements adéquats à adopter. Comme le reboisement après déforestation, la création de points de déversement des eaux toxiques des teinturiers et dans les usines ; l’utilisation des technologie de pointe qui émettent moins de gaz toxiques (bien que plus chères que les machines classiques).
Il ne faut pas oublier que le non respect de ces mesures est punissable aux yeux de la loi n° 01020. Pour un début, évitons de jeter ou de déverser les eaux sales et les déchets à même le sol, pour préserver notre santé et la santé de notre environnement.
Fatoumata Labassou Touré