Litige foncier Ă  Kalaban-Coro Nord : – Risques imminents d’inondation des populations riveraines

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Mohamed A Bathily
Mohamed Ali Bathily,

A la grande surprise de tous les riverains, Mme Diallo Ada Camara, se prĂ©valant d’une lettre d’attribution, tente coĂ»te que coĂ»te de construire une maison dans le li du marigot. Toute chose qui mettra en danger la vie de dizaines de familles riveraines. C’est pourquoi, les populations en appellent au ministre des Domaines et des affaires fonciĂšres, Me Mohamed Ali Bathily pour les sauver.

Aujourd’hui, le collectif des riverains du secteur de Kalaban-Coro Extension Nord Est sont Ă  bout de souffle. Pour cause, l’entĂȘtement de Mme Diallo Ada Camara Ă  construire une maison sur un espace qu’elle convoite depuis des annĂ©es mais qui se trouve malheureusement dans le li d’un marigot. De part sa position, l’espace en question constitue  un vĂ©ritable drain naturel des eaux de ruissellement en provenance de plusieurs quartiers de la commune V, notamment Kalaban-Coura Ouest, Sabalibougou, Djicoroni ACI et Kalaban-Coro AdĂ©kĂšne.

En effet, la rĂ©alisation d’infrastructures sur cet espace constituerait un vĂ©ritable obstacle au drainage des eaux de ruissellement vers le fleuve d’oĂč le risque d’inondation des riverains du marigot. MalgrĂ© les nombreuses protestations, Mme Diallo Ada Camara a produit un titre qui, en rĂ©alitĂ©, n’Ă©tait pas concernĂ© par le lotissement Kalabancoro Extension  88, rĂ©alisĂ© depuis 1987.

C’est dans cette perspective que le maire de Kalaban-Coro,  Ibrahim Bamba,  par  une lettre adressĂ©e  au Directeur  rĂ©gional des Domaines  et du Cadastre de Koulikoro,  signifia Ă  Mme Diallo que l’espace convoité  ne saurait lui appartenir car rĂ©servĂ© pour recevoir les eaux pluviales venant de plusieurs quartiers en direction du fleuve Niger. Avant d’indiquer dans la mĂȘme lettre que cet espace constitue la limite naturelle entre la commune de Kalaban-Coro et la communie VI du district de Bamako.

Le collectif avait  entrepris plusieurs dĂ©marches auprĂšs de diverses autoritĂ©s, notamment le prĂ©fet de Kati, le gouverneur de la rĂ©gion Koulikoro et le mĂ©diateur de la RĂ©publique qui ont tous instruit Ă  Mme Diallo d’abandonner son projet de construction. En vain Aujourd’hui, le collectif des riverains invite le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires fonciĂšres, Me Mohamed Ali Bathily, à  prendre ses responsabilitĂ©s afin d’Ă©viter un risque d’inondation des familles riveraines du marigot. Certaines de ces familles ont dĂ©jĂ  enregistrĂ© des menaces d’inondation, le samedi 18 juillet dernier, suite Ă  des travaux rĂ©alisĂ©s par Mme Diallo Ada Camara.

Cléophas TYENOU

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2 COMMENTAIRES

  1. Mr garde tes cours de droit mais va lire plutot les textes regissant le foncier.
    En titre 1er l etat reste demeure peoprietaire des tertains meme apres attribution et s il juge que cette attribution peux porter atteinte a la paix sociale ou l exécution des travaux pe

  2. La diversion incontrÎlée de Mohamed Aly Bathily à Souleymanebougou ou la justice selon un ministre

    Conscient de la sauf de justice des maliens dans un pays d’injustice dans lequel il a scandaleusement Ă©chouĂ© de dire la loi en s’illustrant en tant que ministre de la justice par la libĂ©ration des pires criminels du terrorisme international tout en fermant bouche et yeux sur les scandaleuses affaires de surfacturations et de dĂ©ni de droit de l’avion Boeing 737 d’IBK et ses valets et du marchĂ© public des Ă©quipements dits militaires, Mohamed Aly Bathily s’offre un Ă©trange rĂŽle de justicier taillĂ© sur mesure au ministĂšre des domaines du Mali.

    Sa nouvelle trouvaille, se substituer Ă  la justice malienne pour dĂ©molir des maisons d’autrui au motif que cela a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par les plus hautes autoritĂ©s du pays.

    AprĂšs son forfait culottĂ© Ă  Souleymanebougou il s’exprimait en ces termes:
    “Cette opĂ©ration de dĂ©molition a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e en accord avec les plus hautes autoritĂ©s du Mali, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 67 de la loi fixant les rĂšgles de l’urbanisme qui dispose : en cas d’extrĂȘme urgence, ou s’il s’agit de constructions Ă©difiĂ©es sur un terrain occupĂ© sans droit ni titre foncier ou encore s’il s’agit de constructions en matĂ©riaux prĂ©caires, l’administration peut procĂ©der d’office Ă  la dĂ©molition et Ă  la mise en Ă©tat des lieux aux frais de l’intĂ©ressĂ© aprĂšs avoir fait Ă©tablir la description contradictoire des biens Ă  dĂ©truire».

    Fin de citation!

    Comme Bathily s’accroche Ă  la loi comme un bĂ©bĂ© apeurĂ© s’accroche au dos de sa maman, il va falloir lui expliquer ce que c’est que la loi et l’application de la loi.

    Dans une dĂ©mocratie il y a ce qu’on appelle la sĂ©paration des pouvoirs et cela est garantie par la constitution du 25 fĂ©vrier 1992 au Mali.

    A ce titre, l’exĂ©cutif c’est Ă  dire le prĂ©sident de la rĂ©publique et son gouvernement dont fait partie le ministĂšre de Mohamed Aly Bathily, a l’initiative de la loi et de la conduite des affaires publiques Ă  travers les actions gouvernementales.

    En outre, l’exĂ©cutif promulgue la loi mais ce sont les dĂ©putĂ©s Ă©lus Ă  l’assemblĂ©e nationale qui votent la loi.

    Une fois votĂ©e et promulguĂ©e nul n’est sensĂ© ignorer la loi.

    Mais malgrĂ© cela si la loi est enfreinte par un citoyen ou une organisation ou toute autre entitĂ©, l’exĂ©cutif peut engager la force publique pour faire respecter la loi.

    A ne pas confondre enfreindre la loi et litige entre citoyens ou entre citoyens et une organisation ou toute autre entité.

    En cas de litige, c’est Ă  la justice de trancher conformĂ©ment Ă  la loi et non l’exĂ©cutif Ă  fortiori un ministre de la rĂ©publique.

    Dans le cas d’espĂšce de Souleymanebougou, il s’agit bien d’un litige foncier entre ceux dont Mohamed Aly Bathily a imprudemment dĂ©molit les maisons et une entitĂ© publique appelĂ©e ACI (Agence de cession immobiliĂšre).

    L’article 67 de la loi dont Ă©voque le ministre Mohamed Aly Bathily prĂ©cise trĂšs bien “….s’il s’agit de constructions Ă©difiĂ©es sur un terrain occupĂ© SANS DROIT ni titre foncier…”

    Est-ce que Bathily a-t’il d’abord demandĂ© Ă  la justice du Mali de prouver par un PROCÈS ÉQUITABLE que les occupants de Souleymanebougou dont il a dĂ©truit les maisons n’avaient pas de DROIT sur les terrains objet du litige avec l’ACI?

    La rĂ©ponse est clair c’est NON!

    Alors pourquoi Mohamed Aly Bathily et ses “plus hautes autoritĂ©s” se substituent-ils Ă  la justice malienne pour s’attaquer aux biens immobiliers et mobiliers d’autrui au motif qu’ils n’ont pas de droit sur les terrains en question?

    Le gouvernement du Mali sous IBK est-il maintenant confondu Ă  la justice du Mali?
    Depuis quand un ministre juge un litige foncier?

    Si quelqu’un a violĂ© la loi c’est bien le ministre Mohamed Aly Bathily qui prend sans vergogne la place de la justice malienne pour dĂ©cider droit de vie ou de mort sur le patrimoine immobilier et mobilier des citoyens maliens en violation flagrante des principes constitutionnels de la sĂ©paration des pouvoirs au Mali.

    Alors que le ministre Bathily cesse de violer la constitution du Mali et qu’il se remette lui-mĂȘme Ă  la disposition de la justice malienne pour rĂ©pondre de ses forfaits et surtout porter rĂ©paration aux dĂ©gĂąts prĂ©mĂ©ditĂ©s sur biens immobiliers et mobiliers d’autrui Ă  Souleymanebougou.

    Cette rĂ©paration doit compter non seulement la remise en Ă©tat des biens immobiliers et mobiliers indĂ»ment dĂ©truits mais aussi et surtout les dommages et intĂ©rĂȘts pour atteintes Ă  la quiĂ©tude et Ă  l’intĂ©gritĂ© physique, morale et psychique des occupants lĂ©sĂ©s de Souleymanebougou.

    Que Bénisse le Mali démocratique!

    Salute!

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