Dans un entretien qu’il nous a accordé, le mercredi 28 janvier 2015, en marge du Conseil d’administration, le Directeur général de l’Abfn, Abdourahamane Oumarou Touré, déclare que l’Abfn se porte plutôt bien aujourd’hui. Avant de confesser qu’elle sort d’une situation très difficile qu’elle a connue pendant ces dix dernières années. Les Difficultés sont essentiellement d’ordre institutionnel et organisationnel. Raison pour laquelle, le Directeur Touré dira que la tenue de la 12ème session ordinaire du conseil d’administration a été anticipée, mais dans le respect des délais institutionnels. Le fait marquant de l’ère Abdourhamane O.Touré est que le budget a considérablement augmenté parce qu’il était de 2 milliards 200 en 2014 et cette année 2015 il est à 3 milliards 200, soit une augmentation d’1 milliard de F Cfa. A en croire le Dg, cette augmentation s’explique par le fait que sa direction à réaliser un certain nombre d’activités avec la banque mondiale.
La réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger en marche
Le fleuve Niger est en danger. A cet effet, il faut le sauver à tout prix et tout de suite. C’est ce sentiment patriotique qui anime Abdourahamane Oumarou Touré qui, en plus d’être le Dg de l’Abfn, est un Malien. Raison pour laquelle, il a mis en œuvre avec le concours de la Banque mondiale un projet dénommé ‘’Programme de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger’’. Ce programme d’une importance capitale doit s’intéresser essentiellement à la zone du Delta en termes de dragage, de chéneaux de navigation et en termes de restauration des écosystèmes de la zone concernée. « Pour l’exécution de ce programme, nous avons fait un budget d’1 milliard de franc Cfa qui va concerner essentiellement des activités de préparation (les plans de communication, de formation, de mise en œuvre) et quelques activités d’ordre technique (tels les études stratégiques nécessaires pour le bon fonctionnement de l’Agence) », a laissé entendre le Directeur Touré. Le projet lui-même, poursuit-il, on le conçoit pour 5 ans.
Le coût réel même du projet est d’ordre de 30 milliards de F Cfa. Aussi a-t-il indiqué que, le projet n’a pas été totalement fini d’être ficeler. Mais, selon lui, c’est comme si c’était déjà fait. « La preuve est que nous avons un milliard à mettre en œuvre cette année 2015. Nous pensons qu’en 2016 il aura plus de ressources certainement puisqu’on rentrera dans la phase active du projet», a indiqué le Dg. Pour nombre d’observateurs, ces projets font renaitre l’espoir à l’Abfn.
Quid du ‘’Programme présidentiel de sauvegarde du fleuve Niger’’
« Nous sommes venus aux commandes avec des remèdes pour soigner l’Abfn qui souffre depuis des années de difficultés institutionnelles et organisationnelles. Face à ces multiples problèmes, il y avait une urgence d’agir pour sauver à tout prix l’existence du Fleuve Niger », a martelé le Dg qui répondait à une inquiétude des journalistes. Et M. Touré dira de brandir ce qu’il appelle le ‘’Programme présidentiel de sauvegarde du fleuve Niger’’ censé apporter une réponse durable à la dégradation du Niger. Ledit Programme a un certain nombre de projets majeurs tels que : les projets de dragage de certains tronçons. « Aujourd’hui nous avons en tête le tronçon de haut-Niger (c’est-à-dire Kangaba-Bamako), le tronçon de la zone de la boucle (Niafounké – Ansongo) et le tronçon du Delta intérieur. Avec l’accompagnent de la Banque mondiale, nous devons faire des interventions qui vont tourner autour de 30 milliards au niveau de cette zone », a-t-il déclaré.
Avant de souligner qu’au mois de septembre dernier, lors de la visite du président de la République, IBK, en Chine, les partenaires chinois s’étaient engagés à nous accompagner. A ce niveau, le Dg Touré a fait savoir que sa Direction a pratiquement fini avec la collecte des données nécessaires pour les études relatives à ces différents projets que sont entre autres : les projets d’aménagements des berges de Bamako et les projets de dragage.
A l’en croire, toutes les informations sont déjà communiquées à la partie chinoise qui doit renvoyer le rapport d’étude d’exécution à la fin du mois de janvier ou plus tard en mi-février.
En tout cas, convaincu que le fleuve Niger joue un rôle de premier plan dans l’économie malienne et d’artère nourricière, le nouveau Directeur Général de l’Abfn, Abdourahamane Oumarou Toure, a juré la main sur le cœur qu’il fera tout ce qui est à son possible pour sauver le fleuve Niger et cela, conformément au Programme présidentiel « pour l’honneur et pour le bonheur des Maliens ».
Aliou Touré
Abdourhamane Touré pour la relance de l’Abfn
C’est cet ancien ministre et non moins Ingénieur agronome spécialiste en Hydraulique agricole qui dirige depuis septembre dernier, l’Agence du Bassin du fleuve Niger. Abdourhamane Oumarou Touré, puisqu’il s’agit de lui, a une conscience claire des enjeux de la boîte qu’il dirige, puisqu’il a trainé d’abord sa bosse dans les domaines suivants : développement rural intégré, topographie, irrigation, Génie rural, hydrogéologie (puits et forages) suivi évaluation, assistance à la maîtrise d’ouvrage, consultation en maîtrise d’œuvre, Administration publique, développement local et décentralisation, Système d’Information Géographique (Sig), Gestion des Projets. Il fut entre autres, Directeur National Adjoint du Génie Rural avant d’être conseiller Technique au Ministère de l’Agriculture. Avant d’être nommé ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, chargé de la décentralisation et de l’aménagement du territoire dans le gouvernement de Diango Sissoko.
C’est donc un homme d’expérience, doué d’un haut degré de sensibilité pour les questions relatives à l’eau et l’aménagement qui prend désormais les rênes de l’Abfn.
A.H.Maïga
Il est grand de s’occuper pleinement et entierement au bassin du fleuve Niger parce que Notre survie en depend.
Dans un pays saelien comme le Mali, j’ai toujours souleve ce probleme de la revitalisation pleine et entiere du fleuve Niger en plus d’une bonne orientation gouvernementale vers la sauvegarde de notre environnement tout en eduquant et sansibilsant toute la pupolutation.
il est pas trop et d’ailleurs il n’est jamais trop tard pour une bonne politique environnment nationale et locale. Sinon dans 10ans tio\\out au plus nous allons manger le sable du sahara pour vivree et rester en vie. 👿 👿 👿 .
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