Les gilets verts, des soldats de l’environnement à l’assaut depuis le weekend dernier

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«Des jeunes volontaires  » au service de l’environnement et de l’assainissement, désormais renvoyés à leur fonction. La cérémonie consacrant cette mise en route a lieu samedi dernier au palais de la culture Amadou.H.Bah.Autorités administratives, politiques ,municipales ,confessionnelles, et coutumières y ont fait le déplacement

«  Gilets Verts »c’est le terme générique des milliers de jeunes et d’adultes engagés sur la base du volontariat et de l’amour pour la patrie qui seront disséminés sur l’ensemble de nos grandes villes afin de les débarrasser de la saleté, et de tout ce qui peut constituer de nuisance et de  pollution du cadre environnemental. Aussi ils prendront en charge la prévention de conflits liés à l’accès aux ressources natuerelles.Il s’agira également, pour eux, d’impulser un changement de comportement et de mentalité face à l’environnement qui devient un cadre qu’il ne faut pas seulement s’en servir mais de préserver pour la génération future. « L’environnement est menacé, l’homme en est son ennemi, le cadre de vie de Bamako se dégrade de jour en jour… »a regretté le représentant des chefs de quartiers de Bamako, qui se félicite de l’initiative en ne ménageant aucun effort pour accompagner les « gilets verts  » dans cette noble et exaltante tache citoyenne. « Ils en seront le porte-drapeau » revendiquera-t-il  ,tout en prévenant  que  les actes doivent dépasser les paroles sinon les gilets verts ne seront pas verts  ,selon ses mots. Le  maire de la commune 5, qui abritait l’évènement voit en « les Gilets Verts », un espoir  pour obtenir un résultat probant ,dans le cadre de la politique nationale environnementale. La faitière, qu’ils incarnent, fera de chacun d’eux, au sein de la municipalité, un Gilet  Vert, rassure-t-il. A l’instar des organisations confessionnelles, la confrérie de chasseurs, le réseau des communicateurs traditionnels  ont tous magnifié l’avènement d’un tel mouvement dont ils se réclament desormias.Aussi ont-ils promis de faire échos de la nouvelle, dans les kotbas et dans les messes pour que chaque fidèle  emboite  le pas à ces jeunes volontaires.

Malgré des  efforts  pour réguler le secteur environnemental ,sauvegarder nos cours d’eau et nos forets ,le défi  reste immense et l’action menée à la base comme celui des gilets verts peut contribuer à inverser la tendance, a  laissé entendre le ministre de l’environnement de l’assainissement et du  développement durable, Housseiny Amion Guindo. Il  rassure que les services techniques de son département prendront  en charge la formation de ces jeunes volontaires, avec  comme objectif, de favoriser l’émergence d’une société civile independante, consciente des enjeux de la gestion efficiente de notre cadre de vie.

Reconnaissable par les gilets verts avec comme seul slogan « dehors, c’est aussi chez nous »,cette armée de volontaires s’organisera sur le terrain en fonction d’un programme annuel préétabli. Armés de leurs outils et d’une dévotion sans pareille, ils cibleront certains endroits de notre ville qu’ils se chargeront de rendre propres, afin de donner le bon exemple à la population .En plus de ces campagnes de salubrité, les Gilets Verts organiseront des journées de sensibilisation à l’endroit des ménages …. soutient le ministre.

Ce partenariat entre le ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable et  les Gilets Verts sera couronné par la signature d’un pacte  déterminant les missions et les plans d’actions.

Parallèlement à l’action des Gilets Verts le département avec l’appui des partenaires se propose d’organiser un concours de propreté entre les quartiers, les communes et les villes du Mali. Objectif créer une émulation entre les acteurs impliqués dans la salubrité et la protection de l’environnement.

Pour plus d’adhésion de l’opinion nationale,  une vaste campagne de  communication  et de sensibilisation sera entreprise avec l’appui  de tous les supports médiatiques existants. Bon vent aux Gilets Verts…

                                                                                                                                                               Baba Diarra

 

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