Les ministres de l’environnement, M. Ousmane Ag Rhissa et celui de la culture, M. Bruno Maiga ont procédé le jeudi 20 juin à l’inauguration du zoo national réhabilité par le réseau Aga Khan. C’était en présence de Luis Monreale, directeur général du réseau Aga Khan pour la culture.
La rénovation du parc zoologique est une clause du contrat signé entre le réseau Aga Khan et le Ministère de la culture et le Ministère de l’environnement et de l’assainissement. Ce contrat de partenariat de 25 ans couvre la construction, la gestion, l’entretien et le développement des parcs botaniques et zoologiques.
Sur une superficie de 6 hectares, le nouveau zoo offre maintenant aux animaux un cadre qui rappelle leur habitat naturel, tout en respectant les normes internationales sur les zoos : espace dédié aux chimpanzés agrémenté d’arbre et de hamac, fosse boisée ou coule une rivière artificielle pour accueillir les lions, un pré destiné aux biches, aux buffles ou aux autruches.
On y trouve des cheminements revêtus, une grande volière, un nouvel aquarium et un nouvel vivarium. Le nouveau zoo accueille aujourd’hui plus de 100 espèces animales dont 17 mammifères, 21 espèces d’oiseaux, 13 espèces de reptiles et 58 espèces de poissons.
Le zoo propose un espace de détente et de loisirs, indispensable à la connaissance, la préservation et la conservation des espèces animales. Plusieurs espèces africaines menacées à l’état sauvage y sont gérées au mieux pour conserver leur patrimoine génétique et aider à la sauvegarde de leurs congénères sauvages.
Le zoo emploi une cinquantaine de personnes pour sa gestion et son entretien. Le Parc National du Mali fait partie d’un large programme de régénération urbaine mise œuvre par trust Aga Khan pour la culture (AKTC) sur plusieurs sites historiques et culturels du pays notamment, Bamako, Mopti, Tombouctou et Djenné.
Fousseyni SISSOKO
Le projet d’appui au développement rural
Les travaux du nouveau Canal de Tien Konou et Tamani dans la commune de Dioro lancés
Le lancement des travaux du projet d’appui au Développement Rural de Tien kounou et Tamani (PADER TKT) a eu lieu le lundi 17 juin à Soke dans la commune de Dioro, région de Ségou, en présence du ministre de l’agriculture, M. Baba Berthé, qui avait à ses cotés le Gouverneur de Ségou M. Thierno Boubacar Cissé, et de directeur de l’office riz Ségou M. Babougou Traoré.
C’est devant une foule de grand jour que le ministre de l’agriculture et sa délégation ont été réussi à Soke pour le lancement des travaux du projet d’appui au Développement Rural de Tien Kounou et Tamani (PADER TKT). Ce projet initié et élaboré en mars 2007, a été évalué par la banque Islamique de Développement(BID) et l’équipe de l’office riz Ségou du 13 au 26 septembre 2008 à Ségou. Ce projet d’un montant total de 14.985.000.000 FCFA dont 11.008.900.000 FCFA soit 74% pour la BID et 3.976.100.000 FCFA, soit 26% pour le gouvernement du Mali et les bénéficiaires.
Il est conçu pour une durée de 5 ans. Lors de ce lancement le ministre de l’Agriculture, M. Baba Berthé n’a pas caché sa joie, il a affirmé sa sympathie, son attachement à l’agriculture qu’il a toujours défendu. Selon lui, cette initiative permettra de passer de l’agriculture aléatoire, pour une agriculture moderne.
Cependant l’objectif de ce projet d’appui au Développement Rural contribuera au renforcement de la sécurité alimentaire du pays et d’augmenter les revenus des populations rurales concernées dans une perspective de gestion durable des ressources naturelles et avec une attention particulière aux femmes et aux jeunes. Ce projet consiste principalement à l’amélioration de la riziculture dans deux des quatre systèmes hydrauliques de l’office riz Ségou à savoir ; le système de Dioro d’une superficie de 15 167 hectares et celui de Tamani 9 122 hectares.
A Dioro l’ensemble du système de contrôle de l’eau va être amélioré du fait du recalibrage du canal principal sur 20,7 km en plus de 1271 hectares du casier de Tien Kounou vont être reconvertis en système de maitrise totale de l’eau. Le projet va également appuyer l’intensification et la diversification de la production par des actions de vulgarisations, recherches adaptives et des mesures de protection de l’environnement.
Pour renforcer les capacités de productions et d’autogestion. C’est ainsi que dira le directeur de l’office riz Ségou M. Thierno Boubacar Cissé que l’office riz Ségou dispose d’un potentiel riz cultivable de 30 959 hectares repartis entre les aménagements hydro agricoles de Dioro, Tamani et Markala. La totalité de la production rizicole est obtenue en condition de submersion contrôlée. Ce système est tributaire des aléas climatiques.
Pour l’orateur ces contraintes entrainent souvent d’importantes pertes de superficies exploitées pouvant atteindre 20 à 30%. L’exécution des travaux de ce projet est confiée à une entreprise Malienne pour un montant de 2.011.045.750 FCFA. Hors taxe et un délai de 10 mois hors hivernage.
Fousseyni SISSOKO, envoyé spécial à Ségou