Le ministre de l’Environnement et de l’assainissement, David Sagara accompagné de certains membres de son cabinet et des services techniques de son département a visité jeudi 1er novembre la station d’épuration de Sotuba et le chantier du dépôt final de Noumoubougou. L’objectif de cette visite de terrain était de s’enquérir des conditions de travail des agents à Sotuba et les travaux sur le site Noumoubougou.
La station d’épuration de Sotuba est un maillon important dans l’assainissement de la ville de Bamako et le dépôt final de Noumoubougou après la fin des travaux apportera un grand soulagement dans la gestion des déchets liquides dans le District de Bamako. C’est dans ce cadre que David Sagara a été sur les deux sites pour constater l’avancement des travaux. A Sotuba, le ministre a visité les différentes stations de pompage et de traitement des eaux usées et le processus d’évacuation des eaux jusqu’au fleuve. Ici, la station reçoit les eaux de 27 unités industrielles parmi lesquelles, il y a 11 qui sont les plus polluantes. Soit 2 500 mètres cubes par jour traités en deux semaines. Dans le laboratoire de la station, le ministre a apprécié la qualité des instruments utilisés ainsi que les produits qui n’affectent pas la santé de la population. Le ministre a échangé avec les techniciens sur les conditions d’adaptation des technologies et comment les adapter aux conditions d’évolution de la démographie et de la production de déchets solides dans le District.
A Noumoubougou, les travaux sont arrêtés faute de financement. Ce site attendu pour décanter le problème des déchets solides au niveau de Bamako but également à la réticence des populations. C’est pourquoi David Sagara a prôné la concertation entre les différents acteurs pour savoir comment intégrer tout cela dans le plan de financement. Pour la poursuite des travaux, David Sagara a dit qu’il va entamer des concertations avec le ministre des finances pour essayer de débloquer la situation.
Pour la bonne marche de la décharge, le ministre ajoute que «nous savons que la gestion des déchets solides est une filière dans laquelle on ne peut occulter un maillon et se focaliser sur d’autres. De la collecte, au transport, en passant par le stockage et la transformation, chaque acteur doit jouer son rôle. Nous sommes en train de travailler avec des sociétés au niveau national et international pour voir comment transformer ces déchets en engrais organes et électricité et qu’elle redistribution nous allons en faire. Pour faire ce travail, il faut avoir des sociétés capables de créer, de faire la promotion de l’emploi et un transfert de technologie et d’aller dans la formation des compétences capables de gérer ces ouvrages qui coûtent extrêmement chers. Mais si on veut aller dans la croissance, il faut traiter le cadre de notre environnement et pour cela, nous allons prendre des dispositions pour accélérer le processus», a conclu le ministre.
Moussa SIDIBE