Dans le but de donner à dame nature toute sa beauté resplendissante et d’éviter l’avancée du désert, due à la déforestation, le gouvernement malien a décidé l’organisation d’une campagne de reforestation annuelle. Laquelle campagne va permettre la mise en terre de 2 000 000de plants sur toute l’étendue du territoire nationale, cette année 2019. Pour apporter sa pierre, la direction nationale des Eaux et forêts initie des journées de reboisement. Ces journées de reboisement entrent en droite ligne de la vision du gouvernement.
« Un citoyen, un arbre », c’est ce que l’on peut retenir de cette belle initiative de la direction nationale des Eaux et forêts. L’implication des autorités surtout le ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, dans un élan solidaire et unitaire à cette initiative, témoigne de son engagement constant à relever les défis énormes qui ont pour noms : la conservation de la biodiversité, la lutte contre le dérèglement climatique et l’amélioration du cadre de vie et des moyens d’existence des populations. Donc, ce reboisement pour le directeur national des Eaux et forêts, l’inspecteur Général Mamadou Gakou, va contribuer au développement d’une ville verte. « Il va contribuer à redorer le couvert végétal et à améliorer notre cadre de vie », a-t-il souligné.
« Le reboisement d’aujourd’hui ne doit pas être comme ceux antérieurs, mais il doit être à part entière. », a précisé l’Inspecteur Général, tout en ajoutant que planter c’est protéger, c’est arroser. Dans cette politique qu’est la mise en terre 2 000 000 de plants, l’inquiétude est commune. Comment assurer la survie des plants mis en terre ? Que faire pour éviter les ‘’ennemis’’ en divagation, c’est-à-dire les animaux ? Quelles actions fortes faut-il entreprendre ?
Autant de questions qui suscitent à elles seules beaucoup de réflexions.
Paul N’GUESSAN