Ladite rencontre s’est tenue, en prélude au sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger qui a débuté le 5 novembre dernier. On notait la présence du ministre de l’eau de la République du Bénin, de la présidente du conseil des ministres de l’ABN, son excellence Christine Gbedji-Vyaho, de plusieurs membres du gouvernement malien, du représentant de la Banque Mondiale et de plusieurs autres personnalités.
Une session extraordinaire qui s’inscrivait, selon une source proche du dossier, dans cadre du processus d’élaboration et de validation du ‘’Plan d’investissement pour le renforcement de la résilience au changement climatique dans le Bassin du Fleuve Niger ou plan d’investissement Climat (PIC)’’.
Selon la présidente du conseil des ministres de l’autorité du Bassin du Niger, son excellence Christine Gbedji-Vyaho, ce document doit servir comme terme de négociations au cours de la 21ème session de la conférence des partis à la convention cadre des Nations Unis pour le changement climatique (COP21) qui se tiendra du 30 au 11 décembre prochains à Paris.
Mme Christine a aussi indiqué que, cette session extraordinaire de Bamako, consiste à entériner le plan d’Investissement Climat du Bassin du Niger, qui a connu, entre temps, une priorisation des actions avec une programmation financière, indiquant un montant de 815,9 millions de dollars américains soit environ 404,3 milliards de francs CFA pour les trois premières années de mise en œuvre.
Par la même occasion, elle a invité ses collaborateurs à délibérer de façon constructive et responsable en vue de faire des recommandations éclairées à nos chefs d’Etat et de Gouvernement.
Avant de terminer, la présidente du conseil des ministres Christine a remercié l’ensemble des partenaires au développement, notamment la Banque mondiale, le chef de fil des PTF de l’ABN, pour leurs appuis multiples et multiformes.
Quant au premier ministre malien, son excellence Modibo Keïta qui a eu l’honneur de présider la rencontre a apprécié à juste titre le thème à savoir « Le plan d’investissement pour la résilience climatique du Bassin du Niger » qui permettra d’améliorer les conditions de vie des populations locales. Il a assuré l’engagement du gouvernement malien à accompagner le processus.
Notons que le Bassin du Niger qui irrigue une grande partie de l’Afrique de l’Ouest est une zone qui est partagée par les neuf pays riverains : le Bénin, du Burkina Faso, Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Nigeria.
Rappelons que plus de 112 millions d’habitants vivant dans le bassin du Niger.
B.COULIBALY