L’ONG-Garef avec l’appui financier du Fonds d’Appui pour la Formation Professionnelle et l’Apprentissage (FAFPA) vient d’organiser le mardi 19 aout à la Maison du Partenariat sise au quartier du fleuve, une session de formation des jeunes des 6 communes du District de Bamako sur : la gestion et valorisation des déchets solides et liquides ; la gestion des déchets plastiques et leur acheminement vers les dépôts de transit ; et les techniques de traitement. La cérémonie d’ouverture était présidée par Mohamed El Bachar Touré, directeur général du FAPFA, qui avait à ses cotés le représentant de l’ONG M. Mori Moussa Konaté.
Cette formation financée par le Fonds d’Appui pour la Formation Professionnelle et l’Apprentissage (FAFPA), concerne 180 agents de l’ONG GAREF (ONG, GIE partenaires). L’objectif est de jouer leur rôle dans l’information et la sensibilisation des acteurs dans les six communes du District de Bamako. Pour le directeur du FAFPA, « la bataille du développement passe nécessairement par la création d’emplois durables à travers la formation professionnelle. Seul le dialogue entre tous les acteurs et partenaires peut permettre de définir les actions spécifiques dans le combat du chômage et du sous-emploi. En dépit d’une volonté politique affichée et l’existence de textes, le secteur de l’assainissement au Mali rencontre d’énormes difficultés dues à la multiplicité des intervenants et acteurs, à l’insuffisance de coordination l’incohérence des actions, la faiblesse des ressources, et l’incivisme des populations.
L’assainissement reste un vrai casse-tête dans notre capitale, et la situation s’est détériorée ces derniers temps avec des difficultés d’évacuation des ordures ménagères qui se posent avec acquitté », a martelé M. Touré. Quant au président de l’ONG, pour lui, la situation de la gestion et la valorisation des déchets solides et liquides ajoutée à cela la gestion des déchets plastiques et leur acheminement vers les dépôts de transit ; et les techniques de traitement. Est une préoccupation majeure non seulement par les GIE en charge, la population mais aussi pour les autorités. Chacun jette la responsabilité donc les problèmes d’insalubrité, de pollution des eaux et de l’atmosphère n’est pas seulement une affaire de mairie ou de GIE, mais de tous. La solution à ces problèmes réside à la formation, a-t-il fait savoir.
F. SISSOKO