Sur les bords de la Route Nationale 7 (RN7) via Sikasso, des vendeuses de lait dépourvues de toute notion de santé, font un commerce illégal, à la limite dangereuse pour les consommateurs. Du lait mélangé d’eau en grande quantité est source de gros profit pour elles à l’insu des clients. Cette fraude qui n’est pas sans désagrément, invite les autorités locales à combattre cette duperie fondée sur l’appât du gain.
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rn« L’argent n’a pas d’odeur » dit un adage, assurément certains ne se soucient guère de la manière dont ils gagnent l’argent, pourvu qu’ils en gagnent. Aujourd’hui, l’on peut alourdir un sac de céréales en ajoutant des cailloux, du sable pour l’adapter à la balance chez le marchand. Concernant les produits liquides, l’eau est aussi mélangée avec du lait ! Ce commerce illégal, qui n’est autre que de la fraude dégrade depuis quelques années la qualité de nos produits laitiers locaux et mérite d’être appréhendé avec rigueur. Tout au long de la route du Kénédougou, depuis Niena jusqu’à Ouléssebougou, dès qu’un véhicule s’arrête, il est aussi tôt envahi par les marchandes ambulantes de lait. Elles appellent chaleureusement la clientèle, même à travers les issues de secours. Le problème est que ce lait à prix faste, 250FCFA le bidon d’eau minérale, n’est pas le plus souvent de qualité. Cela est essentiellement dû à l’addition d’eau par ces mêmes vendeuses pour augmenter le volume prompt à assurer leur fortune.
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rnA Koumatou, elles sont très nombreuses et dans les villages environnants. Au mépris de nombre de passagers, beaucoup tombent dans le mât et en achètent croyant rendre un vrai plaisir à leur famille. Bien souvent avant leur arrivée, Ils sont surpris et déçus de la dégradation de leur trouvaille due à l’addition d’eau dont les vendeuses sont les actrices. Faute est de signaler que c’est un vol perpétré contre leurs clients. On a longtemps soutenu que la coupure du lait local lors d’un voyage est due aux secousses. Cela peut arriver, mais le cas échéant est bien loin de l’être. Face à l’ampleur de cette forme de corruption, nos autorités locales doivent combattre ce fléau pour notre sécurité alimentaire.
rnIbréhima Diamouténé, Stagiaire
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