Kati/ Same-Sokonafing Le collectif ‘’Touche pas à la cité’’ met en garde

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Le weekend dernier, à Samé-Sokonafing, derrière le Centre Emetteur de l’ORTM sur la route de Kati, le collectif ‘’Touche pas à ma cité’’, a mis en garde la société immobilière et foncière du Mali (Sifma). Selon les responsables du collectif, lors d’une assemblée générale, la Sifma menacerait de démolir la cité le 1er décembre prochain en vertu d’une grosse judiciaire de démolition.

Des chefs de famille, des femmes, des jeunes et des enfants de la Cité Samé-Sokonafing, étaient réunis le samedi dernier sur le terrain de football pour une assemblée générale. A leurs dires, la société immobilière Sifma, menace de démolir ladite cité le 1er décembre prochain. Cela sous l’égide d’un titre foncier sur 128 hectares sur ledit endroit. La Sifma aurait obtenu une grosse de justice suite à un procès contre la mairie de la Commune III, selon Toumani Soumano, l’un des porte-paroles du collectif et résidant à Samé-Sokonafing.

A ce jour, aux dires du président du collectif, Bakaye Ibrahim Touré ‘’Touche pas à la cité’’, ils sont plusieurs centaines d’habitations, plus de 200 forages réalisés, 6 écoles fondamentales, 2 cliniques, 2 mosquées, 11 008 lots et plus de 1000 familles sur le site. Sur un coût d’à peu près 4 milliards de réalisations, le site est électrifié et toutes les parcelles ont été obtenues à travers la mairie de la Commune III, soit par notification ou par concession urbaine à usage d’habitation, ont confié le président Touré et le porte-parole Toumani Soumano.

Dans l’historique du site de Samé-Sonokonafing, l’actuel chef du village, Sabaké Traoré a rappelé que le site avait été déclaré comme une forêt classée depuis le 4 juin 1935. « Et nous l’avons respecté jusqu’en 2006. En 2006, nous avons trouvé que le site est sous-titre sans déclassement », s’est-il étonné. Le Chef du village dénonce une violation de loi dans cette histoire foncière. Dans les confidences, des actes en justice sont déjà en cours pour apporter de la lumière sur l’octroi de plus 100 hectares qui devrait obligatoirement passer sous conseil de ministres selon les lois foncières maliennes. Le pôle économique et judiciaire est déjà saisi, selon certains responsables du collectif. « Nous sommes déterminés à mourir », ont clamé les jeunes du collectif pour une mise en garde de la Sifma.

 

Koureichy Cissé

 

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