Kanadjiguila : Un SHVA pour atténuer les besoins en eau potable des populations

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Réalisé à plus de 43 millions de F CFA, ce système hydraulique villageoise amélioré soulagera en partie la crise d’eau potable dans le secteur 4 du village de Kanadjiguila dans la Commune du Mandé.

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseyni Maïga, a inauguré les installations d’un système hydraulique villageoise le samedi 28 avril 2018 à Kanadjiguila dans la Commune du Mandé. L’ouvrage a couté à plus de 43 millions F CFA au budget national. Il comprend deux forages équipés en système solaire, un château d’eau métallique d’une capacité de 10 mètres cubes, un réseau de distribution de 300 mètres de longueur et trois bornes fontaines munies de robinets de puisage.

L’ouvrage rentre dans la quête de solution pour améliorer l’accès des populations en eau potable en quantité et en qualité. Il se situe dans le programme présidentiel d’urgences sociales qui a pour vocation de trouver une solution durable au problème d’eau des Maliens.

Pour le ministre Maïga, les installations qui viennent d’être inaugurées créeront une source d’eau pérenne de proximité pour les populations. Il a demandé aux populations bénéficiaires de prendre des dispositions pour la bonne gestion et l’entretien de l’ouvrage. Cette réalisation ne résout pas définitivement le problème d’eau dans cette localité, c’est pourquoi le ministre a promis d’en faire d’autres dès décembre 2018 dans le cadre d’une coopération japonaise.

Selon le maire, Nouhoum Kèlèpili, la Commune de Mandé manifestait un cri de cœur en matière d’approvisionnement en eau potable puisque la Commune ne dispose que de six puits à grand diamètre, 56 pompes à motricité humaine, 6 AES et 3 SHVA. Et ces sources d’eau sont inégalement réparties dans une Commune très vaste. Il a remercié le ministre et sa délégation pour la réalisation de ces installations dans la Commune.

Premières victimes de la pénurie d’eau, les femmes ont indiqué que la réalisation de cet ouvrage enlève une épine de leurs pieds. Selon Mme Doumbia Fatoumata Diané, des femmes se levaient à 4 h du matin pour la quête de cette denrée précieuse.

Zoumana Coulibaly

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1 commentaire

  1. C’est là tout le fond du business français, qui a tout interêt aux sécheresses et à la pollution de ces eaux afin de faire fructifier leurs Véolia, Suez ect !

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