Ce mauvais entretien est présent dans presque chaque commune du district de la capitale et les régions connaissent les mêmes réalités. Parfois, on se pose la question de savoir où sont les autorités et quel est leur devoir. Est-ce la peine de leur rappeler ce qu’ils doivent faire pour entretenir leur localité ? Quel est alors l’importance de leur nomination (ou élection) dans ces lieux qui sont entre autres les députés, maires, chefs de quartier etc. qui sont comme les gardiens. A en croire les initiateurs, le pays est parfois appuyé par les partenaires financiers et techniques.
On espère que la mise en œuvre du plan d’action de la politique nationale de l’assainissement initié par le gouvernement ne sera pas une déception par les populations, car le coût est estimé à 109.850.000.000F CFA.
Cette lutte implacable des autorités qui vient d’être enclenchée contre l’insalubrité des villes. De ce fait, le dernier samedi de chaque mois sera consacré à la salubrité dans notre pays. Ce projet doit être mené avec des engagements, des sanctions, bref toutes les mesures pour que ce défi soit révélé. Les autorités étant conscientes que ces travaux seront salutaires pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (2015).
On se demande ce qui a poussé la capitale malienne jusqu’à ce niveau d’insalubrité qui échappe aux citoyens. Aujourd’hui, Bamako est l’une des villes les plus sales de l’Afrique de l’Ouest. A qui la faute ? Vu que personne ne veut endosser la responsabilité…
Les anciens maires en campagne
Il faut signaler que malgré le programme préparé sur la base des propositions faites par les Mairies des 6 communes et la Mairie centrale du district de Bamako, les maires sont aussi responsables de cette défaillance. Donc, il faut remarquer qu’on est à l’approche des élections municipales. Les maires Adama Sangaré et Abdel Kader Sidibé veulent en profiter pour mener leurs campagnes.
Les responsabilités sont partagées entre la population et les autorités locales concernant l’insalubrité grandissante de la capitale. Car ensemble, elles assainissent et salissent les localités. En ce sens, le gouvernement doit prendre des mesures disciplinaires pour le respect strict des lois.
Selon le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane Ag Rhissa, ce document est axé sur cinq stratégies sous-sectorielles élaborées. Il s’agit de la stratégie de gestion des déchets solides, liquides, la stratégie nationale de gestion des déchets spéciaux, des eaux fluviales, la stratégie nationale de transfert des compétences en assainissement.
Adja
Non!
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