Interdiction des hautes cultures à Bamako : Le phénomène persiste

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Au 21ème siècle, certaines pratiques d’antan continuent dans le district de Bamako. Il s’agit de l’existence des champs de maïs, de mil… en plein cœur de la ville. Pourtant, depuis 1992 le gouvernorat du district avait  interdit la pratique de la haute culture à Bamako et environs. 27 ans après, ces mesures ne sont pas respectées par des personnes mal intentionnées.  L’environnement de la capitale n’est pas propice pour faire l’agriculture, encore moins la pratique de la haute culture intra-muros.

Cette activité constitue un danger pour la population au regard de la situation sécuritaire fragile. Pourtant, dans la zone de Hamdallaye ACI 2000, dans la zone aéroportuaire et biens d’autres parties dans le district de Bamako, les champs de maïs, de mil et d gombo ont pignon sur rue. Ces hautes cultures constituent des refuges potentiels de braqueurs  en cette période hivernale dans une grande ville comme Bamako. Si certains pensent que ces activités nourrissent des bouches, beaucoup de personnes le contestent. ‘’Ces environnements ne sont pas faits pour des hautes cultures car, celles-ci peuvent entrainer aussi plusieurs maladies comme le paludisme parce qu’elles abritent des colonies de moustiques, sans oublier les voleurs et les terroristes qui peuvent s’y dissimiler  pour commettre leurs actes ’’ disent des citoyens. Pour les pratiquants de ces cultures à Bamako, c’est un moyen pour eux de subvenir aux besoins de leur famille, mais aussi une activité génératrice de revenue. ‘’Je cultive le maïs sur une petite parcelle à l’ACI 2000 pour nourrir ma famille, quand bien même je suis au courant de son interdiction’’, a dit un cultivateur à l’ACI 2000. Cette activité interdite par le gouvernorat du district de Bamako à travers son arrêté Numéro 30 et par  les mairies qui sont chargées de la surveillance et de l’application de ces dispositions se pratique à la porte du Gouvernorat. Pour ces autorités, les  contrevenants s’exposeront à des sanctions. ‘’Il est formellement interdit de faire les cultures hautes à moins de 100  mètres des dernières habitations dans le district de Bamako’’, indique un agent de la mairie de la commune IV. Pour certains observateurs, les autorités manquent de fermeté dans l’application stricte de cette loi prise depuis 1992.

B DIALLO

Notre Voie

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1 commentaire

  1. L’expression hautes cultures n’est pas appropriée ici mais plutôt cultures hautes, c’est ça le bon français compréhensible.

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