Au Mali, la survie est plus que menacée par les changements climatiques qui se caractérisent tantôt par l’installation tardive des pluies, tantôt par des inondations inattendues.
Pays sahélien à vocation agro sylvo-pastorale, le Mali n’échappe pas aux risques des changements climatiques auxquels font face de nombreux pays africains. La situation prend de l’ampleur d’année en année et menace l’agriculture.
Avant, au Mali, les populations rurales s’attendaient à des pluies hivernales dès la première décade du mois de mai, mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’hivernage s’installe tardivement et parfois violemment comme c’est le cas en juin dernier quand une très forte précipitation s’est abattue sur certains villages de la Commune rurale de Somasso dans le cercle de Bla faisant plusieurs dégâts.
Au même moment, Konséguéla, dans la zone de Koutiala, attendait désespérément les premiers semis. Un fait similaire s’est produit avant-hier à Bamako où certains quartiers de la ville ont été inondés alors que les semis de la Commune rurale de Baramba dans la zone Koutiala s’asséchaient faute de pluie.
Selon les climatologues cette situation est la conséquence directe des changements climatiques auxquels font face la quasi-totalité des pays africains et qui nécessitent un changement de comportement. Lors de la Cop-21, tenue en France du 30 novembre au 12 décembre 2015, l’unanimité a été faite que le monde encourt une catastrophe.
Zoumana Coulibaly