La capitale malienne, Bamako, était autrefois appelée ‘’ la coquette’’ pour sa propriété légendaire. Aujourd’hui, elle est l’une des villes les plus sales de l’Afrique de l’Ouest. A qui la faute ?
Des responsabilités partagées
Les responsabilités sont partagées entre la population et les autorités concernant l’insalubrité grandissante de la capitale, Bamako. C’est la population qui assainit et salit une ville, un endroit, un lieu…
Si Bamako est aujourd’hui très sale ; cela est la conséquence de l’incivisme, de l’indiscipline caractérisée et du mauvais comportement de certaine personne. Leur pratique : jets d’ordures dans la rue, laisser couler les eaux sales des toilettes dans la rue, déverser les ordures dans les fossés et caniveaux…
C’est vrai que, le gouvernement doit prendre des précautions pour la gestion des dépôts et tas d’ordures, mais la population aussi doit changer de comportement. Par exemple, dès qu’il pleut à Bamako, c’est des problèmes parce que tous les caniveaux sont bouchés par des ordures ménagères, jetées par des ‘’petites personnes’’. Au lieu que, le gouvernement prenne des mesures disciplinaires pour le respect strict des lois, il ne lève pas le petit doigt.
Programme d’urgence d’assainissement
Pour assainir Bamako, le gouvernement d’Oumar Tatam Ly a initié un programme appelé’’ programme d’urgence d’assainissement de Bamako’’. Ce programme a été élaboré pour évacuer neuf(9) dépôts de transites et entretenir la décharge de Doumanzana(en Commun I) et le ravin (situé sur la colline de Badalabougou) près de la cité Universitaire.
En effet, le programme a été préparé sur la base des propositions faites par les Mairies des 6 communes et la Mairie centrale du district de Bamako.
Ce programme d’urgence concerne 09 dépôts prioritaires pour un volume de 299. 365 mètre cube d’ordures ménagères à évacuer. Le coût de l’opération est estimé environ 900 millions de FCFA.
La solution est la mise en place d’une stratégie et la mise en disposition des moyens de collecte de déchets. Presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest ont trouvé la solution. Pourquoi pas le Mali ? Il y a bien une solution aux problèmes des déchets, les acteurs compétents sont disponibles pour gérer cette affaire. Il faut leur donner les moyens et les rendre responsables de leur gestion. Mais aussi, il faudra un réel changement de comportement des Maliens. C’est la clé pour tracer la voie vers le salut en matière d’assainissement au Mali.
Dans tous les cas, force est de reconnaitre que, le problème d’assainissement de Bamako est devenu, de nos jours, un casse-tête. Alors que, dans toutes les villes modernes au monde, la question de l’assainissement est un débat clos. Le problème a été résolu depuis belles lurettes par termes de classique qui sont rentrés dans le quotidien des populations. Alors à quand le tour du Mali ?
Aliou Agmour Touré
Il est écrit : “Presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest ont trouvé la solution.” ….Archi faux beaucoup de ces pays sont sales…Pourquoi ne pas aider nos populations en mettant dans chaque rue
des containers étudiés (de fabrication locale)..Et comme le pétrole est
cher des ânes et des chevaux pourraient faire l’affaire.Les enfants pourraient dans chaque famille être chargés de déposer ces ordures (on voit des sacs plastiques utiles pour mettre les déchets…La Côte d’Ivoire a essayer de mobiliser des habitants , par rue, par quartier.
l’Afrique perd des visiteurs et la saleté y est pour beaucoup.
Bamako n’a jamais été la coquette pour sa propriété légendaire comme tu le dt…
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