Insalubrité à Bamako : Les premières pluies font ressorties les ordures

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Si les Bamakois ont salué la tombée des premières pluies qui viennent adoucir la canicule, la montée des ordures des caniveaux et les mauvais états  des rues ont très vite déchanté les populations.
La forte canicule dans la capitale est plus  qu’un désagrément pour les personnes. Et nul n’y échappe, aussi on est obligé de prendre grand soin des  enfants et des vieilles personnes dont l’hydratation est plus que nécessaire. Face à la forte chaleur, de nombreuses personnes sont obligées de dormir sous le manguier de leur concession, sur la terrasse de leur maison et autres lieux exposés au vent. Difficile pour les gens de dormir la nuit entre les nombreuses douches prises pour apporter un peu de fraîcheur et pouvoir dormir pendant un court moment. Un mal aise qui se ressent tout au court de la journée, rendant les gens amorphes sur leur lieu de service. La tombée des premières pluies, le lundi 5 mai 2014 a été saluée par plus d’une personne.

Ainsi  comme on espérait, la chaleur a été un peu dissipée, malheureusement c’était sans compter avec la particularité de notre capitale à se distinguer  des autres grandes capitales de la sous-région. En effet, Bamako est bien insalubre. Et la tombée des premières pluies n’a fait qu’accentuer encore plus cet état de fait. Déjà le vent annonciateur de la pluie à  asperger l’intérieur des maisons de toutes sortes de détritus. Les sachets plastiques occupent une grande partie des déchets de  Bamako et après la pluie les caniveaux   débordaient de toutes sortes de déchets. Sans compter que certaines personnes  habitant à proximité des caniveaux n’hésitent point à égorger chèvre, mouton et autres  dans ces canaux de passages d’eaux.

Les caniveaux constituent également pour d’autres habitants de point de dépôts d’ordures, de point de lavage de linges ou ustensiles etc. Aussi point étonnant pour les habitants de la communes IV du District de Bamako de voir le goudron longeant la rue de la place CAN noircie par les eaux usées et sachets plastiques débordant des caniveaux mal curés. A quelques mètres de la rue passant devant le cimetière de Lafiabougou, la mauvaise odeur indisposait les habitants, à cause d’un dépôt  d’ordure que les autorités communales  ne parviennent toujours pas à  débarrasser.

Les rues de la zone ACI 2000 sont très impraticables pendant les périodes de pluies. Déjà avec les premières pluies, les  rues étaient devenues très pâteuses et glissantes. A chaque recoin le danger reste imminent  à cause du mauvais état des rues. Il est important d’interpeller les autorités sur l’assainissement de la ville avant les grandes pluies.

Khadydiatou Sanogo
 

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