La lutte contre l’insalubrité et tant d’autres sujets accablants comme lutte contre la pauvreté, droit à la santé, bonne éducation des enfants, fourniture de l’eau et l’électricité pour tous, bref, la gestion efficiente du pays, ne sont que des appendices du combat que nous menons pour l’instauration d’une nouvelle gouvernance.
Depuis plus de 30 ans, le Mali n’était plus gouverné, au point où les populations désabusées par toutes les incompétences à plusieurs niveaux ont perdu les réflexes positifs d’antan. Pour ne revenir qu’à l’insalubrité publique à Bamako. Je me souviens de l’époque où quand on entendait le cri annonciateur de “Djeliba” pour demander aux femmes du quartier de balayer les devantures des maisons à la veille des fêtes ; les femmes de chaque famille sortaient son lot d’ordures ménagères pour les brûler après le crépuscule. La devanture de chaque famille était balayée et les rues étaient propres. Les services d’hygiène procédaient périodiquement à la désinfection des rues et caniveaux, épargnant les citadins de plusieurs maladies, tels le paludisme et autres.
Bamako ville propre est devenue Ponton, sans qualificatif précis, tellement elle est devenue une déchetterie à ciel ouvert. L’occupation sauvage de terrains à Bamako impose le fait accompli aux autorités municipales. Alors qu’il aurait fallu que l’occupation suive un schéma d’aménagement urbain, comme par le passé. Par le passé, le Mali était gouverné, mais aujourd’hui, il étale un déficit de gouvernance effroyable, qui laisse penser que les gouvernants dirigent un territoire de leur monde. Car ils sont totalement déconnectés des réalités Maliennes. Ils sont insouciants de la déconfiture des agrégats socio-économiques. Il n’y a aucune trace de gestion efficiente dans n’importe quel domaine, avec un déficit cruel du sens commun. Avec cette transition, nous commençons à croire que le président Assimi Goïta et son équipe pourront apporter un changement s’ils écoutent les Maliens.
Tout ce vécu quotidien a des répercussions sur le comportement citoyen des populations qui sont abandonnées à leurs sorts, dont ils sont plus préoccupés que de la salubrité. Si la saleté a conquis les agglomérations, c’est qu’il n’y a pas eu une véritable volonté de salubrité publique. Tous les besoins des populations ne sont pas dans leurs agendas, si ce n’est faire des calculs pour se maintenir dans le système de prédation de la richesse nationale.
On pourrait même dire à juste titre, que les gouvernants Maliens ont leurs têtes dans les nuages, rêvant à l’usage des fruits de leur kleptomanie.
L’insalubrité, cette cause si primordiale qu’il faudrait mettre en place un ministère de lutte contre l’insalubrité. La lutte contre l’insalubrité éradiquera non seulement d’innombrables maladies mais elle allégerait également le budget dans le domaine de la santé.
Meurtri par les turpitudes de ses dirigeants des 30 dernières années, le peuple a perdu jusqu’à son âme. Il se plaît maintenant à survivre dans la saleté. Il faut effectivement un nouveau pouvoir issu des élections transparentes et démocratique après cette transition qui prenne les nombreux problèmes politiques et socio-économiques, que vivent les populations et préoccupe enfin sérieusement de la salubrité publique. Le Mali gagnera, en éliminant par le Ministère de la salubrité des foyers d’infections, à avoir au sein de sa population des actions du développement valides.
Je persiste à dire rien ne pourra être réalisé de bénéfique pour les populations Maliennes, tant que la conscience nationale ne se réveillera pas de ce pseudo coma dans lequel les intolérables dérives du pouvoir l’ont plongée et se donner une nouvelle gouvernance.
Mohamed Abdellahi Elkhalil, Spécialiste des questions sociales et sécuritaire du Sahel, Président Fondateur du Réseau d’assistance et de Deradicalisation au Mali (RADEM)
Personne ne viendra nettoyer Bamako à la place des Maliens.
C’est une honte nationale.
C’est la preuve que rien ne marche au Mali. c’est aussi la preuve de la défaillance de l’Etat. Aucne autorité, un laisser-aller généralisé. Aucune notion de l’espace public. Chaque petit commerce s’installe où bon lui semble.
Le malien s’est habitué à vivre au milieu des ordures. Quand on débarque à bamako en pleine journée, on se pose la question de savoir si c’est une ville abandonnée ou seulement habitée par des inaptes au travail. Une veritable ville-poubelle.
L’année dernière je suis venu à bamako en compagnie d’un ami Allemand qui decouvrait le Mali pour la première fois, j’etais mort de honte durant tout notre sejour. Je crois que c’etait la première fois qu’il voyait autant de saleté dans une ville habitée.Je ne recommencerais plus jamais cette expérience.
Encore aujourd’hui je ne peux parler du Mali à cet ami. Heureusement q’il a gardé une belle experience de l’hospitalité des gens.
Nous faisons desormais partie des villes les plus sale au Monde.
ALLAHOU AKBAR !
Est-ce comme le K€NYA où les U$A voudraient y envoyer leurs 0RDU𝕌ℜ𝔄M€ℜI¢𝔄IN€?
Comment se peut-il que Bamako devienne une déchèterie à ciel ouvert alors que BARKHANE et MINUSMA se baladent dans notre pays depuis 9 ans ? Avec tout le moyen qu’elles ont, à défaut d’être efficace sur le plan sécuritaire, elles pouvaient nettoyer nos rues, elles ne l’ont pas fait. Plus grave, les forces étrangères n’ont rien fait contre le désordre inqualifiable qui règne dans la circulation routière. Pire que ça, elles ne font rien pour protéger nos vaillants guerriers Bambaras qui dorment à poings fermés dans leurs camps ! Ces derniers sont régulièrement fauchés dans leur sommeil alors qu’il y a des milliers de soldats étrangers sur notre territoire national. Devinez qui est derrière tout çà…
À bas la France !
À bas l’ONU !
À bas la CEDEAO !
Nous soutenons la transition, elle va balayer nos rues, lutter contre la corruption et la sécheresse, puis elle ira libérer FARABOUGOU, NIONO, NAMPALA, DIABALI…
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