Un imam, alors que la religion islamique prône la propreté, s’oppose à l’action de salubrité et d’assainissement de l’Association pour la promotion et le développement de Sangarébougou-Badiambougou (Aprodesab).
Pour le bien-être de la localité de Badiambougou-Sangarébougou, l’Association pour la promotion et le développement de Sangarébougou-Badiambougou (Aprodesab) a initié le ramassage les ordures qui envahissaient le seul marigot du quartier qui sert d’évacuation des eaux de ruissellement. Cette belle initiative est sabordée par des individus comme l’imam du quartier, un certain Dramé, et Mamadou Diakité déterminés à transformer le lit du marigot en dépotoir d’ordures.
L’Association pour la promotion et le développement de Sangarébougou-Badiambougou (Aprodesab) qui a fait de l’assainissement de leur localité son cheval de bataille a pu grâce à une collecte de fonds auprès de ses adhérents curer le marigot de Badiambougou qui servait de dépôt d’ordures pour la population depuis vingt ans dans le but d’éviter les éventuelles inondations dans la zone.
Après le curage et ramassage des ordures par le GIE payé à plus de 80 000 F CFA, l’Association dans un communiqué avait interdit le dépôt d’ordures sur le site. Tout individu appréhendé était soumis à une sanction pécuniaire de 2000 à 25 000 F CFA.
Les protagonistes avec à leur tête Mamadou Kanté et l’imam Dramé mécontents de cette décision d’interdiction ont arraché la plaque d’interdiction de dépôt d’ordures. Le président de l’Association, Gaoussou Traoré, a alerté les autorités sur l’attitude de l’imam Dramé et ses acolytes dont Moussa Diakité, Mamadou Kanté et Mami Traoré. Lesquels entendent s’attaquer à cette décision d’interdiction.
L’Association, à travers M. Traoré, est déterminée à poursuivre les personnes en justice entravant leur initiative qui va en droite ligne avec la politique d’assainissement des autorités.
Après le curage, l’Aprodesab a initié une journée ramassage des ordures dans le secteur de Badiambougou qui se tient chaque samedi.
Le GIE Sanya Mandé s’occupe de ce projet. La population en retour s’acquitte de 2000 F CFA par mois. Tout cela pour éviter à nouveau l’envahissement du lit du marigot.
Ousmane Daou