Pour renforcer la capacité des jeunes des associations féminines et les GIE dans la gestion et la valorisation des déchets solides, liquides et plastiques, l’ONG Garef, en partenariat avec le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa), organise depuis hier un atelier de 2 jours à la Maison du partenariat. Il prend en compte 180 agents de l’ONG Garef et d’autres ONG et GIE de Bamako.
Un atelier de formation de 2 jours organisé par l’ONG Garef et financé par le Fafpa vise à renforcer la capacité de 180 agents de l’ONG Garef (ONG, GIE partenaire) afin qu’ils jouent leur rôle dans l’information et la sensibilisation des acteurs des six communes de Bamako dans la gestion et la valorisation des déchets solides et liquides, la gestion des déchets plastiques et leur acheminement vers les dépôts de transit et les techniques de traitement des eaux de puits.
Les 180 participants sont jeunes et femmes. Selon le directeur de l’ONG Garef, Mori Moussa Konaté, l’assainissement de Bamako représente un véritable casse-tête pour les autorités publiques.
“Depuis des décennies, des fortunes ont été investies dans la propreté de la ville, sans résultat pérenne. Il est vrai que ces difficultés sont le lot de toutes les grosses agglomérations aujourd’hui. Bamako avec ses 2 millions d’habitants et sa superficie qui ne cesse de s’étendre, ne saurait y échapper. Mais, de l’avis des acteurs du secteur, le gros problème reste la mentalité des Bamakois, que la saleté ne semble pas déranger”, s’est indigné M. Konaté.
Il expliquera qu’”il s’avère impérieux de disposer des outils qui servent de cadre de référence pour les acteurs concernés. Cela va permettre d’harmoniser les approches, de fédérer les énergies et de susciter le soutien des partenaires techniques et financiers”.
Le DG du Fafpa n’a pas caché son indignation sur l’assainissement dans la capitale malienne, qui s’est même, pour lui, détériorée ces derniers temps avec les difficultés d’évacuation des ordures ménagères qui se posent avec acuité. Il a salué l’initiative de l’ONG Garef.
Maliki Diallo
