Gestion intégrée des ressources en eau : Les acteurs se concertent

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Mettre en place un environnement politique, législatif, réglementaire et financier favorable à l’approche et aux principes de la gestion intégrée des ressources en eau ; assurer sa bonne gestion, sa connaissance et son suivi ; favoriser une utilisation plus efficiente de l’eau et des terres, la prise en comptes d’autres aspects transversaux ont été entre autres préoccupations au centre d’une journée d’échanges entre différents acteurs. Cet atelier  qui a regroupé plusieurs ministères  était  organisé par le Programme conjoint d’appui GIRE (PCA-GIRE)  dans la salle de conférence du jardin zoologique, le jeudi, 16 mars 2016  et placé sous l’autorité du directeur  national de l’Hydraulique.

Madame Paola Dobbelaar, conseiller technique au niveau de l’Environnement et de l’Eau, dans un entretien, a attiré l’attention sur la nette augmentation de  la population  malienne les prochaines années.  Selon elle, s’il est difficile de satisfaire le besoin de tout le monde en eau, il est important de prévoir les besoins futurs pour éviter les conflits entre les populations.

C’est en réponse à ce souci que la GIRE, les Pays-Bas, la Suède et  le Mali ont mis en place un programme appelé « Gestion Intégrée des Ressources en eau ». Ce Programme placé sous l’autorité du Directeur national de l’Hydraulique, regroupera  plusieurs ministères, à savoir les Mines, l’Elevage, la Pêche, l’Energie et l’Eau, l’Agriculture, l’Environnement, les Collectivités Territoriales.

Il permettra d’améliorer le concept Gire de ces différents acteurs afin qu’ils puissent prendre en compte les ressources en eau dans leur planning  à court et à moyen terme, l’aspect gestion, la qualité et la quantité, la production d’électricité, l’environnement de vie, l’écosystème qui sont très importants. D’un montant de 19 milliards de FCFA pour cinq ans, ce programme  prendra fin jusqu’en 2019.  Il est à noter que c’est la DNH qui assume la responsabilité technique de la mise en œuvre du programme et à ce titre la structure porteuse des réformes institutionnelles induites par le programme.

Alors, le directeur national de l’Hydraulique est désigné à ce titre dans les accords de financement comme personne contact côté malien. Il est de ce fait le premier interlocuteur des partenaires techniques et financiers. Les débats de cette rencontre entre les acteurs ont porté, entre autres, sur le jeu de rôles permettant de mieux comprendre la position des différents acteurs, les utilisateurs des eaux et sols et des défis à prendre en compte ; la manière dont la GIRE et les ressources en eau sont prises en compte dans les plans sectoriels des ministères;  les propositions  pour améliorer la situation, la planification et sa mise en œuvre.

Fakara Faïnké

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