La salle de conférence du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau a abrité jeudi dernier, l’Atelier d’examen et de validation des scénarios relatifs aux modalités de recouvrement et de définition des taux de la Contribution Financière GIRE (CF-GIRE) au Mali. Les travaux étaient présidés par Soussourou Dembélé, secrétaire général dudit ministère.
En 2019, le Mali a élaboré un Programme national de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PN-GIRE) à l’horizon 2030. Ce programme est assorti d’un Plan opérationnel 2019 – 2022 et d’un Plan d’Actions. « Le Plan d’Actions 2019-2022 de la GIRE prévoit un ensemble d’actions dont la réalisation permettra d’opérationnaliser le mécanisme de financement de l’eau par l’eau », a informé le secrétaire général, Soussourou Dembélé, dans son mot de lancement de l’atelier.
Dans le cadre de l’exécution de ces plans, des études avaient été menées. D’abord, sur la faisabilité et de la productivité de la CF-GIRE. Ensuite, sur l’intégration des contributions financières nationales, régionales au niveau des bassins. « Ces études ont non seulement permis d’évaluer les montants que l’on peut obtenir selon divers scénarios, d’analyser les contributions possibles des différents secteurs d’usages, mais aussi les possibilités d’intégration des différentes contributions sur l’eau à l’échelle nationale », a souligné Soussourou Dembélé.
Financé par des partenaires techniques et financiers notamment l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et l’Ambassade du Royaume de Suède, le Programme national de Gestion Intégrée des Ressources en Eau veut s’autofinancer à travers des principes pollueur-payeur ou encore préleveur-payeur. Pour y parvenir, le secteur de l’eau exige la mobilisation de tous, a expliqué Dioouro Bocoum, directeur national de l’Hydraulique, au lancement de l’atelier. « Aujourd’hui, tous les acteurs doivent collaborer pour opérationnaliser la GIRE au Mali », a-t-il conclu.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
