Il s’agit pour ces acteurs concernés par la pollution des eaux du fleuve Niger, d’échanger sur des mesures adéquates en vue d’une amélioration de la qualité de cette denrée
Le bureau de la Coordination nationale des usagers (CNU)-Mali et l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN), à travers son projet: Collecte et partage contenus des données sur la qualité de l’eau du fleuve Niger à Bamako et environs, vont organiser du 18 au 20 septembre prochains trois journées d’échanges au siège de la CNU-Mali, sise à Torokorobougou. Chacune de ces journées va regrouper une cinquantaine de participants. Ceux-ci sont constitués, entre autres du coté des pollueurs des teinturières, des tanneurs, des abattoirs, des maraîchers et des vidangeurs. Ces ateliers enregistreront, la présence des représentants des services techniques de l’Etat en lien avec la gestion des ressources en eau, les partenaires au développement et les OGN oeuvrant dans le secteur.
Ces journées seront mises à profit pour partager avec les groupes cibles les résultats des dernières mesures des paramètres de pollution effectuées sur le fleuve Niger; favoriser une plus grande prise de conscience de ceux-ci et identifier les actions pertinentes de gestion des eaux usées des activités de teinturerie, de tannerie, des maraîchers, des abattoirs et des vidanges. De même, il est attendu de la part des participants, un changement de comportement, après avoir été informés des objectifs desdites rencontres d’échange.
Pour l’animation du thème ou des sujets retenus pour la circonstance des experts en la matière. Pour ce faire, la méthode en vigueur sera participative et permettra non seulement un partage de connaissances et d’expériences mais surtout une appropriation des résultats desdites journées. Ce qui revient à dire que les débats serviront à des séances de cours et d’apprentissage.
Rappelons qu’au démarrage du projet, la CNU-Mali, avec l’appui technique et financier de l’ABFN, a organisé une rencontre d’information à l’attention de l’ensemble des membres de la coordination. Il s’agit des femmes rurales, des jeunes ruraux, des pêcheurs, des transporteurs fluviaux, des exploitants de sable et gravier, des artisans, des lavandières professionnels, des tanneries, des éleveurs, des orpailleurs etc. Le projet vise à améliorer la qualité de l’eau du fleuve Niger à travers un partage continu des données sur la qualité de l’eau. Ce qui devrait se faire par l’exercice d’une certaine influence de certains acteurs de la société civile dans leur comportement, y compris ceux du milieu politique dans la prise de décision.
Diakalia M Dembélé