Gestion des barrages de Sélingué et Markala : Quel bilan pour l’année 2020 ?

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La Commission Gestion des Eaux de Sélingué et du barrage de Markala (CGESM) a fait le bilan de ses activités 2020. Les membres de la Commission étaient réunis, ce jeudi 11 février, en atelier pour décider aussi des perspectives de l’année 2021.

maliweb.net -Pas d’eau, pas de vie. L’eau est une ressource utilisée pour les besoins domestiques, l’industrie, l’agriculture, l’Energie, les mines, le transport, la culture, le tourisme. « Le problème qui se pose est la gestion de l’eau », a indiqué Marchel Gerrmann, Ambassadeur de Pays-Bas. Selon le Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, au regard du niveau de fonctionnement, de sa contribution à la collecte des données, les partenaires se « réjouissent des résultats atteints ».

Avec le réchauffement climatique, les enjeux de la Gestion intégrée des Ressources en Eau (GIRE) demeurent. Une étude est en cours pour instituer par bassins, les Agences de gestion de l’Eau. Pour l’autonomie financière des nouvelles agences, Marchel Gerrmann a préconisé l’opérationnalisation des principes utilisateur-payeur et pollueur-payeur. Créée en 2002, la Commission Gestion des Eaux de Sélingué et du barrage de Markala est avant tout un cadre de concertation « pour qu’il y ait de l’eau pour tous au moment opportun », a indiqué Yaya Boubacar, Directeur national de l’Hydraulique.

Dans un contexte de Covid-19, la CGESM a rencontré des difficultés au cours de l’année écoulée. Ces difficultés, a cité le ministre de l’Energie et de l’Eau, sont entre autres : la forte variabilité de la ressource eau dans le contexte dans changements climatiques ; l’augmentation significative de la demande en eau et les contraintes pour y faire face ; la dégradation quantitative et qualitative de la ressource inhérente à certaines activités anthropiques dont l’orpaillage traditionnel.

Tout en espérant des échanges francs pour un meilleur impact socio-économique et environnemental de la gestion de la Commission, le ministre Lamine Seydou Traoré a lancé les travaux de l’Atelier.

Mamadou TOGOLA/ maliweb.net

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