Gestion des déchets au Mali : La jeunesse sur le banc

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Mali Folk Center (MFC-Nieta), en collaboration avec ses partenaires, a organisé le 28 mai 2016 au Centre Kayira So à Banankabougou, un atelier d’échange sur la “Problématique de la gestion de déchets solides au Mali”.

 

Cette rencontre a noté la participation de nombreux de jeunes entrepreneurs soucieux d’œuvrer dans le domaine de l’assainissement au Mali. La cérémonie d’ouverture était présidée par Dr. Hélène Mounkoro, directrice technique de Mali Folk Center (MFC-Nieta). L’atelier était animé par un  expert du domaine de l’assainissement, Cheick M. Dramé.

Dr. Mounkoro, spécialiste en recyclage des déchets, a noté l’importance de cette rencontre qui vise à former des jeunes, la relève de demain sur la problématique de gestion des déchets au Mali. Il s’agit de susciter l’éveil des consciences de cette couche sur les défis à venir.

Cheick M. Dramé, formateur à MFC, s’est planché sur la problématique de gestion des déchets au Mali. Il a étalé les difficultés liées à la gestion des déchets au Mali.

Il s’agit de l’inadéquation du système d’assainissement (où seulement  moins de 30 % de la population dispose un système adéquats de recueil des déchets, poubelles, etc.), de la faiblesse ou de l’inexistence de dépôts appropriés. Il faut ajouter la faiblesse du budget alloué à l’assainissement au Mali ainsi que les décès liés à la mauvaise gestion des déchets et à l’assainissement.

Cette rencontre a permis aux participants de savoir les facteurs qui influencent la gestion de déchets au Mali. On peut noter la densité de la population, le niveau faible de développement socioéconomique, les capacités d’investissements et de recouvrements des coûts d’exploitation de services ainsi que la sensibilité des milieux.

La mauvaise gestion des déchets solides aurait des conséquences, a indiqué M. Dramé. Il s’agit, entre autres, de l’appauvrissement des sols à cause des plastiques, la prolifération de maladies liées à l’eau, la pollution de l’eau et de l’atmosphère. S’y ajoutent l’augmentation du taux de mortalité dans le cheptel et des coûts d’assainissement. En outre, cette problématique, selon le formateur, est liée au manque d’information des décideurs et d’organisation de la filière d’assainissement.

Il a invité les autorités à arrêter une vision claire, une orientation institutionnelle, socioéconomique pour aboutir à une Politique nationale d’assainissement pour sortir notre pays de cette impasse.

Les participants ont évoqué des difficultés liées au secteur, elles vont de la problématique de création d’entreprise au financement du secteur de l’assainissement.

Ousmane Daou

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