Gestion communautaire des forêts :rnL’Ong Amen cogite sur la grosse menace

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Dans le cadre de réflexions sur des thématiques relatives à la protection de l’environnement, l’ONG AMEN( Alliance au Mali pour l’Environnement), en collaboration avec l’ACDI et la Fondation Cardinal Leger au Canada, a organisé une midi –conférence le 26 novembre dernier à l’Hôtel Azalai Nord-Sud. Deuxième du genre, cette activité  a porté sur le thème « Gestion Communautaire des Forêts : Pratiques, Acteurs et Enjeux actuels»On y notait la présence du Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, du 1er adjoint au maire de la Commune IV ainsi que de diverses têtes éclairées en charge des questions environnementales.

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 Pour Ibrahima Ba, Directeur de l’ONG AMEN, ce thème est une invite lancée aux décideurs et acteurs du développement  pour qu’ils puissent favoriser davantage l’implication et la participation de la société civile locale notamment les communautés et les ONG qui les accompagnent dans la gestion des ressources forestières. « Ceci est important, puisque nous sommes inquiets par rapport à la menace qui pèse sur cette gestion notamment la perte des hectares de forêts chaque année au Mali. C’est pourquoi nous lançons un cri d’alarme à tous les acteurs impliqués pour réfléchir sur ces différents enjeux », a-t-il souligné.

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Le thème de cette midi-conférence doit  permettre aussi au public visé de mieux appréhender les questions de gestion des ressources naturelles en vue de favoriser leur adhésion aux politiques, stratégies et programmes de gestion durable des ressources forestières initiées par le Mali.

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Le maire adjoint, Alkassoum H. Maïga , a quant à lui, salué l’initiative de l’ONG AMEN, une approche permettant aux populations de participer à la sauvegarde de notre environnement. Il s’est aussi apesanti sur le rôle des autorités locales dans la gestion.

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Pour sa part, Mohamed Fall, représentant du président du Conseil d’administration de AMEN, a souligné la pertinence de ce thème, laquelle réside dans les problématiques traitées et dans l’actualité. Mettant l’accent sur la participation communautaire, il a fait savoir que son Ong ambitionne de favoriser des partenariats entre les parties prenantes.

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Présidant  les travaux, le ministre Aghatan Ag Alhassane,  a estimé que ce forum d’échanges vise à remettre en cause certains thèmes qui font l’objet de débats  dans notre pays. Pour lui,  tenue de la midi-conférence constitue pour le ministère de l’Environnement et de l’Assainissement un réel motif de satisfaction. « Le Mali est confronté à la désertification. Chaque année, on remarque la perte de 100 000 hectares de forêts. La préservation du potentiel forestier nous interpelle tous », a dit froidement le ministre. Il a enfin assuré l’intérêt de son Département à suivre les recommandations de cette conférence.

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Au cours de cette conférence, on a noté la projection de film sur « l’Erreur Boréale » de Richard Desjardins, suivie de la présentation de AMEN. Par ailleurs, trois principaux enjeux ont été débattus à savoir : enjeu écologique (rythme de prélèvement versus capital ligneux) ; enjeu politique( transfert de pouvoirs, de ressources vers la collectivité) ; enjeu de la participation (transfert de ressources et compétences). Les spécialistes en forêt, Nampa Sanogo et Abdoulaye Konaté ont réchauffé leurs expériences théoriques et pratiques pour mieux expliquer ces enjeux.

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A la lumière de la synthèse des travaux, il ressort qu’il reste des questions non approfondies à savoir : clarifier le rôle des collectivités en matière de gestion communautaire des forêts, l’échec de la stratégie énergie domestique, la problématique du transfert des ressources et le rôle des collectivités,  la faible implication de la société civile. Au fait, ces parties prenantes ont brillé par leur faible participation à cette initiative environnementale.

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M. Maïga

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