En prélude au forum de l’eau qui s’ouvre ce matin au Centre international des conférences de Bamako, les organisateurs étaient face aux journalistes. C’était le 15 octobre dernier à
L’objectif de cette conférence était d’informer la presse sur le but du forum, les questions liées à l’eau et les stratégies à adopter pour préserver le basin du fleuve Niger. C’est pour cela que le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a souligné que les questions de l’eau doivent être prises beaucoup au sérieux. Car, elle est un sujet de tension. A l’en croire, il y a de plus en plus de pathologies liées à l’eau. ‘’Au lieu de penser à investir dans l’Internet, dans le téléphone portable ou acheter des ordinateurs à des sommes élevées, il serait très important pour les autorités et les décideurs de penser aux questions de l’eau, car l’eau, source de vie mérite beaucoup de considération’’, a-t-il souligné. Au cours de cette conférence, les journalistes ont posé des questions allant dans le sens de la préservation du lit du fleuve Niger, les mesures prises par l’Etat contre les problèmes de la pollution, la jacinthe d’eau et l’ensablement. Toutes ces préoccupations seront débattues durant les deux jours du forum afin de constituer un document bien scellé qui serait présenté au nom des pays membres de l’Autorité du basin du Niger au forum mondial de l’eau qui se tiendra les 12 et 17 mars 2012 à Marseille. Ce forum qui est une initiative de l’ancien président français, Jacques Chirac en partenariat avec
Le droit à une eau potable a été reconnu en juillet 2010, comme un droit fondamental par les Nations Unies. Près de 900 millions de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à un point d’eau amélioré, dont plus de 337 millions en Afrique subsaharienne. Cette situation est particulièrement alarmante dans le bassin du fleuve Niger. A ces enjeux fondamentaux s’ajoute le défi de la gestion partagée de ses ressources.
C’est justement pour appeler à une mobilisation en faveur du droit à l’eau et à l’assainissement dans la région du fleuve Niger et encourager la gestion solidaire des ressources fluviales, que
Drissa Togola et Mariam Kéïta, stagiaire