Fonds vert climat Afrique : Les acteurs en conclave à Bamako

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Le Mali accueille du 3 au 6 avril 2018 la 2e édition du dialogue structuré pour le climat, région Afrique. Cette rencontre qui regroupe 54 délégations d’Afrique et une trentaine d’institutions financières, est l’occasion, pour  les parties prenantes (gouvernement, secteur privé), d’échanger sur les difficultés liées au financement de leurs projets qui visent la résolution des problèmes liés aux changements climatiques.

Les travaux de la 2e édition du dialogue structuré pour le climat avec la région Afrique ont débuté hier à l’hôtel Laïco de l’Amitié de Bamako sous la haute présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.

Ce dialogue structuré sur la région Afrique regroupe environ 300 participants d’Afrique et d’ailleurs. Pendant les quatre jours de travaux, chaque pays africain devra présenter les mesures et les actions qu’il souhaite mettre en œuvre dans le cadre de la résolution des problèmes liés  aux changements  climatiques.

Pour la région Afrique, le Fonds vert climat dispose d’un budget de 900 millions de dollars pour le financement de programmes et projets prioritaires pour la résolution des problèmes liés aux gaz à effet de serre.

Pour Boureima Camara, directeur de l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD), la tenue à Bamako de ce dialogue structuré pour le climat sur la région Afrique dénote l’attention que le Fonds vert climat accorde à notre  pays, et fruit des efforts consentis par les plus hautes autorités du Mali dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.

Le Fonds vert climat est le plus grand mécanisme financier au monde pour résoudre les problèmes liés aux changements climatiques. Basé en Corée du Sud, il a pour objectif la mobilisation des ressources financières afin d’aider les pays à mettre en œuvre leurs projets dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.

Le Fonds vert climat fournit une assistance aux pays en développement, en renforçant leurs capacités institutionnelles et en finançant les projets significatifs pour la réduction des gaz à effet de serre.

Ousmane Daou  

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