En marge de la semaine de la quinzaine de l’environnement, l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) a organisé jeudi dernier, une conférence débat sur la problématique de l’orpaillage par les dragues sur le fleuve Niger et ses conséquences sur la pollution. Cette conférence débat a été animée par Moussa Diamoye, directeur général adjoint de l’ABFN.
A l’entame du débat, l’Agence a présenté un documentaire vidéo d’une vingtaine de minutes qui traite de la problématique de l’orpaillage par les dragues sur le fleuve Niger et ses conséquences sur la pollution.
Exploration et exploitation aurifère par les dragues au Mali, une activité intense et qui s’étend sur tous le fleuve. Cette activité aurifère par drague a des conséquences néfastes sur l’environnement surtout sur le fleuve Niger qui est en train de disparaitre progressivement. C’est dans ce cadre que l’AFBN a initié cette conférence débat pour sensibiliser la population et l’ensemble des acteurs.
Selon Moussa Diamoye, directeur général adjoint de l’ABFN, l’exploitation aurifère par drague est une activité récente qui a envahi les cours d’eau au cours des 10 dernières années mais qui a connu une évolution spectaculaire avec le développement de l’expertise.
Malgré l’arrêt interministériel qui interdit cette pratique dangereuse, il y a des gens qui continuent à faire cette pratique. L’ABFN, selon M. Diamoye, mène une lutte implacable contre cette pratique. « On ne peut pas fermer les yeux sur ces genres de pratique et voir notre fleuve, qui est notre bien commun à tous, disparaitre », a-t-il insisté.
Ousmane Mahamane