La montée du prix des bonbonnes du gaz butane est considérée comme une erreur très grave du Gun CMD II, une insulte au monde écologique. Une décision qui va accroître l’avancée du désert. Le gouvernement doit revoir cette augmentation aux fins d’éviter le pire pour le pays.
L’augmentation de 1000 F CFA la bonbonne de 6 kg e gaz butane, la plus sollicitée constitue une insulte au monde écologique qui se bat contre l’avancée du désert. Cela a contribué à la baisse de la clientèle, affirme un commerçant.
A présent le prix de la bonbonne de 6 kg, soit 3500 F CFA, équivaut à un sac de 100 kg de charbon. Voilà, donc, l’afflux des clients vers le charbon de bois et vers le fagot qui n’étaient d’ailleurs pas les plus consommés. Une pratique anti environnementale, qui va contribuer à l’avancée du désert à laquelle le gouvernement doit s’attaquer fermement.
Et cela, à travers la promotion des énergies renouvelables, des produits biodégradables et la subvention du gaz butane. Il faut reconnaître que la subvention du gaz, jusqu’à l’augmentation qu’il vient de subir, a fait le bonheur des consommateurs qui s’octroyaient du gaz à un prix modeste.
Mais, cette flambée vient de gâcher toutes les initiatives ; à savoir : le combat contre la coupe abusive des arbres pour le charbon de bois, la lutte contre la désertification, etc. Cette augmentation constitue, sans hésitation, une insulte au monde écologique et notamment aux environnementalistes. Puisqu’il va falloir doubler d’ardeur pour la protection de la biodiversité. Et concernant cette hausse, les raisons avancées par le gouvernement a été mises à nue par les consommateurs et qui place notre pays parmi les pays les plus chères en Afrique.
Le gouvernement doit revoir cette flambée en concertation avec les opérateurs gaziers, qui réclament seulement leur subvention, mais ne souhaitaient pas, une augmentation du prix du gaz. Le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement est invité à revoir son agenda quant à cette augmentation, qui met en mal les attributions de son département.
Ousmane Daou
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