En plus de la flambée des prix des denrées alimentaires, la ville de Bamako et ses environs connaissent depuis deux mois une crise aigüe de charbon de bois. Une crise que d’aucun qualifie d’inédite. Ce phénomène constitue un cauchemar pour les chefs de ménages.. Et les raisons ne manquent pas pour expliquer cette crise qui vient s’ajouter au lot déjà existant.
Le charbon produit dans les zones rurales ne parvient plus à rentrer dans la capitale du fait donc de ces mesures draconiennes prises par la direction nationale des Eaux et forêts. La colère d’une vendeuse de charbon à Kalanban Coro, qui exprime sa déception. " Je veux même arrêter la vente du charbon, puisque c’est très difficile. Une fois interceptés, vous êtes obligés de payer plus de 50 000 francs d’amende aux agents. Sans tenir compte du prix du transport. Voilà la raison pour laquelle nous augmentons le prix".
Une autre raison non moins importante de cette crise est la flambée des prix du gaz butane dans notre pays. Les ménages qui les utilisaient se sont rabattus sur le charbon qui est plus abordable.
Conséquence, ce n’est pas le charbon qui cherche les clients, c’est plutôt ces derniers qui vont vers lui.
Ibrahim Diallo