Du 6 au 7 octobre 2015, le Réseau national des speakers en langues nationales pour le développement (RESLANAD) a tenu à la Maison de la presse un atelier de formation des speakers en langues nationales sur les termes et expressions relatifs aux changements climatiques.
Ledit atelier a réuni une trentaine des journalistes speakers venus de Bamako et l’intérieur du pays. Le but était d’évoquer, d’indiquer des problématiques et de diagnostiquer des difficultés afin de pouvoir donner des informations compréhensives au peuple, notamment dans le monde rural.
La cérémonie de la clôture de l’atelier était placée sous l’égide du président Réseau national des speakers en langues nationales pour le développement (RESLANAD), Marc Coulibaly ; en présence du représentant de l’AEDD, (Agence pour l’environnement et du développement durable), Mariam Kouyaté, ainsi que des participants.
Pendant ces deux jours, les participants ont bénéficié des formations. Selon le président du Réseau national des speakers en langues nationales pour le développement (RESLANAD), Marc Coulibaly, les langues nationales jouent un grand rôle dans le développement durable et dans la gestion de la paix. «Renforcer les acteurs de ces langues est la raison d’être du RESLANAD. Nous ne nous arrêtons pas là, nous ferons tout pour atteindre nos objectifs visés. Dont la promotion des langues nationales, traiter des informations en langues nationales très compréhensives, et renforcer les capacités de membres du réseau», a-t-il précisé.
Il déclarera aussi que les changements climatiques sont un sujet qui doit avoir de traitement idoine pour que le message soit compris par la population locale. «Dans les jours à venir, les hommes et les femmes des médias privés et publics auront à leurs dispositions un outil nécessaire pour une meilleure dissémination de l’information environnementale. Nous comptons sur le soutien moral et financier de nos partenaires, notamment l’AEDD et le PNUD», a-t-il sollicité. Selon lui, toutes les 13 langues nationales doivent avoir des speakers doués de connaissances, pour véhiculer des propos sains.
Pour sa part, la représentante de l’AEDD, Mme Mariam Kouyaté, a salué l’initiative du RESNALAD. Les informations sont, dit-elle, sensibles et ça mérite une compréhension nécessaire de la part des auditeurs. Concernant les terminologies relatives aux changements climatiques, elles doivent avoir notre intention particulière. «Notre accompagnement ne se limite pas à cet atelier. Dans un bref délai, on aura d’autres ateliers ou activités sur la même problématique de changement climatique », a souligné Mme Mariam Kouyaté.
Les participants ont été satisfaits des deux jours de formations. « Les formateurs nous ont outillés de connaissances qui nous permettront de traiter et de véhiculer le message et les informations nécessaires, voire indispensables, pour le développement durable de notre pays», nous confié, Awa Traoré, une participante.
Seydou Karamoko KONE